Le secrétaire général de la présidence du Tchad, Mahamat Saleh Annadif, arrêté mardi pour « complicité de détournement de fonds publics », est « absolument innocent », a affirmé mercredi à l’AFP son avocat Me Sobdibé Zoua. « Notre client est absolument innocent puisqu’il a répercuté des instructions de son chef, le président de la République », a affirmé Me Zoua.
L’avocat estime aussi qu’il y un « vice de forme ». « Nous demandons tout simplement l’annulation de la procédure », a-t-il dit.
Début février, le directeur général des Grands Travaux Présidentiels, Mahamat Zene Bada, avait pour sa part été accusé d’avoir détourné plus d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros), et avait été écroué.
M. Mahamat Saleh Annadif avait été entendu en tant que témoin dans cette affaire.
Mardi, une source du ministère de la Justice avait affirmé à l’AFP: « Le secrétaire général de la présidence de la République a été inculpé mardi et placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour complicité de détournement de fonds publics appartenant à la Direction Générale des Grands Travaux Présidentiels ».
« +C’est une cabale qui continue contre moi+ », avait affirmé le secrétaire général, selon un de ses proches qui a pu lui parler au téléphone avant qu’il ne soit écroué. Selon ce proche, qui a souhaité garder l’anonymat, M. Annadif a assuré être « innocent » et a précisé avoir « déjà été entendu il y a deux semaines » avant de poursuivre des soins médicaux en France et de revenir au Tchad.
Maire de N’Djamena de 2007 à 2010, M. Zene Bada avait été écroué en janvier 2010 pour des détournements de fonds dans le cadre de sa gestion de la capitale tchadienne. Il avait ensuite bénéficié d’un régime de semi-liberté avant d’être nommé directeur général des Grands Travaux Présidentiels en septembre 2011.
Des affaires de corruption concernant des personnalités du régime éclatent régulièrement dans ce pays classé 168e sur 182 pays dans l’indice 2011 de perception de la corruption de Transparency International.
En Afrique, seuls la Somalie (182e), le Soudan (177e) et la Guinée équatoriale (172e) sont plus mal classés.
L’avocat estime aussi qu’il y un « vice de forme ». « Nous demandons tout simplement l’annulation de la procédure », a-t-il dit.
Début février, le directeur général des Grands Travaux Présidentiels, Mahamat Zene Bada, avait pour sa part été accusé d’avoir détourné plus d’un milliard de francs CFA (1,5 million d’euros), et avait été écroué.
M. Mahamat Saleh Annadif avait été entendu en tant que témoin dans cette affaire.
Mardi, une source du ministère de la Justice avait affirmé à l’AFP: « Le secrétaire général de la présidence de la République a été inculpé mardi et placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour complicité de détournement de fonds publics appartenant à la Direction Générale des Grands Travaux Présidentiels ».
« +C’est une cabale qui continue contre moi+ », avait affirmé le secrétaire général, selon un de ses proches qui a pu lui parler au téléphone avant qu’il ne soit écroué. Selon ce proche, qui a souhaité garder l’anonymat, M. Annadif a assuré être « innocent » et a précisé avoir « déjà été entendu il y a deux semaines » avant de poursuivre des soins médicaux en France et de revenir au Tchad.
Maire de N’Djamena de 2007 à 2010, M. Zene Bada avait été écroué en janvier 2010 pour des détournements de fonds dans le cadre de sa gestion de la capitale tchadienne. Il avait ensuite bénéficié d’un régime de semi-liberté avant d’être nommé directeur général des Grands Travaux Présidentiels en septembre 2011.
Des affaires de corruption concernant des personnalités du régime éclatent régulièrement dans ce pays classé 168e sur 182 pays dans l’indice 2011 de perception de la corruption de Transparency International.
En Afrique, seuls la Somalie (182e), le Soudan (177e) et la Guinée équatoriale (172e) sont plus mal classés.
AFP