La Maison Blanche a dédouané lundi ses propres employés de toute implication dans l’affaire de prostitution en Colombie qui éclabousse le Secret Service et des membres des forces armées américaines, au moment où l’enquête s’élargissait à un nouveau militaire. Vingt-quatre Américains sont désormais soupçonnés d’avoir eu recours au service de prostituées pendant leur séjour en préparation du voyage du président Barack Obama au sommet des Amériques à Carthagène du 13 au 15 avril: 12 agents du Secret Service et 12 militaires.
Lundi, un responsable du Pentagone a confirmé qu’un 12e membre des forces armées faisait l’objet d’une enquête dans cette affaire. Il s’agit d’un militaire affecté à l’agence de communication de la Maison Blanche, qui gère les transmissions de son et d’image lors des déplacements présidentiels, a précisé ce responsable sous couvert de l’anonymat.
Egalement lundi, le porte-parole du président Obama, Jay Carney, a révélé que le service juridique de la Maison Blanche avait mené pendant le week-end une enquête interne, qui n’avait mis en évidence « aucun indice de mauvais comportement » d’employés de la présidence.
M. Carney a insisté sur le fait que cette enquête avait été menée « par précaution », aucune accusation n’ayant été formulée au sujet du comportement de ces employés. Il a aussi souligné que les agents du Secret Service et les militaires n’avaient aucun lien de subordination direct à la Maison Blanche.
Depuis que ce scandale a éclaté le 13 avril, six membres du Secret Service, la police d’élite qui protège M. Obama, ont perdu leur emploi: quatre ont démissionné, un a été limogé et un dernier autorisé à prendre sa retraite. Un septième agent subira des sanctions administratives.
Lundi, un responsable du Pentagone a confirmé qu’un 12e membre des forces armées faisait l’objet d’une enquête dans cette affaire. Il s’agit d’un militaire affecté à l’agence de communication de la Maison Blanche, qui gère les transmissions de son et d’image lors des déplacements présidentiels, a précisé ce responsable sous couvert de l’anonymat.
Egalement lundi, le porte-parole du président Obama, Jay Carney, a révélé que le service juridique de la Maison Blanche avait mené pendant le week-end une enquête interne, qui n’avait mis en évidence « aucun indice de mauvais comportement » d’employés de la présidence.
M. Carney a insisté sur le fait que cette enquête avait été menée « par précaution », aucune accusation n’ayant été formulée au sujet du comportement de ces employés. Il a aussi souligné que les agents du Secret Service et les militaires n’avaient aucun lien de subordination direct à la Maison Blanche.
Depuis que ce scandale a éclaté le 13 avril, six membres du Secret Service, la police d’élite qui protège M. Obama, ont perdu leur emploi: quatre ont démissionné, un a été limogé et un dernier autorisé à prendre sa retraite. Un septième agent subira des sanctions administratives.
Les 12 militaires, comme les cinq membres du Secret Service restants, sont visés par des enquêtes internes distinctes. Les personnels militaires risquent jusqu’à un passage en cour martiale et ont vu leur accréditations révoquées. Tous sont soupçonnés d’avoir fréquenté des prostituées à Carthagène avant l’arrivée de M. Obama dans la ville.
Vendredi, M. Obama avait reçu à la Maison Blanche le chef du Secret Service, Mark Sullivan, pour être mis au courant des derniers développements de l’enquête. Interrogé lundi pour savoir si M. Sullivan avait présenté sa démission à cette occasion, M. Carney a répondu: « non ».
Des figures et des élus du parti républicain ont estimé que ce scandale était symptomatique d’un laisser-aller de la discipline au sein de l’administration démocrate. La Maison Blanche a rejeté tout amalgame.
M. Obama ne s’est pas exprimé à ce sujet depuis sa conférence de presse en Colombie le 15 avril. Il avait alors déclaré qu’il s’attendait à une enquête « approfondie » et « rigoureuse » et que si les faits présumés étaient établis, il serait « évidemment en colère ».
Vendredi, M. Obama avait reçu à la Maison Blanche le chef du Secret Service, Mark Sullivan, pour être mis au courant des derniers développements de l’enquête. Interrogé lundi pour savoir si M. Sullivan avait présenté sa démission à cette occasion, M. Carney a répondu: « non ».
Des figures et des élus du parti républicain ont estimé que ce scandale était symptomatique d’un laisser-aller de la discipline au sein de l’administration démocrate. La Maison Blanche a rejeté tout amalgame.
M. Obama ne s’est pas exprimé à ce sujet depuis sa conférence de presse en Colombie le 15 avril. Il avait alors déclaré qu’il s’attendait à une enquête « approfondie » et « rigoureuse » et que si les faits présumés étaient établis, il serait « évidemment en colère ».
AFP