Les délégations soudanaise et sud-soudanaise ont poursuivi jeudi à Addis Abeba les négociations destinées à résoudre leurs différends, en particulier frontaliers, en dépit de tensions encore vives entre les deux pays. Juba a encore accusé Khartoum de ne pas avoir finalisé son retrait militaire de la région contestée d’Abyei, et d’avoir ainsi trahi la confiance de l’ONU, qui a confirmé le repli, et de l’Union africaine (UA), qui joue les médiateurs dans la crise soudanaise.
« Le gouvernement du Soudan a commis une autre grosse erreur, trompant les Nations unies, trompant le médiateur, trompant le monde, en disant qu’ils avaient retiré leurs forces », a affirmé le négociateur sud-soudanais en chef, Pagan Amum.
Mais « même s’ils ne se retirent pas, nous continuons les pourparlers parce nous sommes ici pour parler avec le gouvernement du Soudan de façon inconditionnelle, » a-t-il assuré.
Un membre de la délégation soudanaise a nié l’accusation, répétant que le retrait avait été achevé mercredi à minuit. « D’après ce que je sais, il n’y a plus de forces militaires à Abyei et dans la région », a déclaré Mutrif Siddiq, répétant lui aussi l’engagement de Khartoum à poursuivre les discussions.
« Nous pensons que nous sommes sur la bonne voie, à partir du moment où nous nous sommes serré la main, à partir du moment où nous avons échangé des documents, nous avons renoué avec l’esprit de paix, l’esprit de négociation, et nous allons développer cet esprit, » a-t-il ajouté.
Juba et Khartoum ont repris mardi des négociations interrompues début avril après des combats frontaliers d’une intensité sans précédent à leur frontière commune, qui ont fait craindre un nouveau combat à grande échelle entre le Nord et le Sud. Juba et Khartoum se sont livré pendant des décennies une guerre fratricide. A la reprise des pourparlers, les deux parties ont notamment échangé des recommandations sur la mise en oeuvre de la feuille de route de l’UA pour mettre fin aux hostilités le long de cette frontière contestée.
Les pourparlers dans la capitale éthiopienne, où siège l’UA, visent à régler les différends qui opposent toujours les deux pays, plus de dix mois après la partition du Soudan en juillet 2011. Ils doivent se poursuivre encore au moins vendredi.
Abyei, occupée par les troupes de Khartoum pendant un an, est un sujet de discorde majeur. Mais Khartoum et Juba doivent, plus généralement, se mettre d’accord sur la démarcation d’environ un cinquième de leur frontière commune.
Les deux capitales n’arrivent pas non plus à s’entendre sur le partage des ressources pétrolières: le Soudan du Sud a hérité des trois quarts des réserves du Soudan d’avant partition mais reste tributaire des infrastructures du Nord pour exporter.
Le Soudan et le Soudan du Sud s’accusent aussi mutuellement d’alimenter des groupes rebelles chacun sur le sol de l’autre.
« Le gouvernement du Soudan a commis une autre grosse erreur, trompant les Nations unies, trompant le médiateur, trompant le monde, en disant qu’ils avaient retiré leurs forces », a affirmé le négociateur sud-soudanais en chef, Pagan Amum.
Mais « même s’ils ne se retirent pas, nous continuons les pourparlers parce nous sommes ici pour parler avec le gouvernement du Soudan de façon inconditionnelle, » a-t-il assuré.
Un membre de la délégation soudanaise a nié l’accusation, répétant que le retrait avait été achevé mercredi à minuit. « D’après ce que je sais, il n’y a plus de forces militaires à Abyei et dans la région », a déclaré Mutrif Siddiq, répétant lui aussi l’engagement de Khartoum à poursuivre les discussions.
« Nous pensons que nous sommes sur la bonne voie, à partir du moment où nous nous sommes serré la main, à partir du moment où nous avons échangé des documents, nous avons renoué avec l’esprit de paix, l’esprit de négociation, et nous allons développer cet esprit, » a-t-il ajouté.
Juba et Khartoum ont repris mardi des négociations interrompues début avril après des combats frontaliers d’une intensité sans précédent à leur frontière commune, qui ont fait craindre un nouveau combat à grande échelle entre le Nord et le Sud. Juba et Khartoum se sont livré pendant des décennies une guerre fratricide. A la reprise des pourparlers, les deux parties ont notamment échangé des recommandations sur la mise en oeuvre de la feuille de route de l’UA pour mettre fin aux hostilités le long de cette frontière contestée.
Les pourparlers dans la capitale éthiopienne, où siège l’UA, visent à régler les différends qui opposent toujours les deux pays, plus de dix mois après la partition du Soudan en juillet 2011. Ils doivent se poursuivre encore au moins vendredi.
Abyei, occupée par les troupes de Khartoum pendant un an, est un sujet de discorde majeur. Mais Khartoum et Juba doivent, plus généralement, se mettre d’accord sur la démarcation d’environ un cinquième de leur frontière commune.
Les deux capitales n’arrivent pas non plus à s’entendre sur le partage des ressources pétrolières: le Soudan du Sud a hérité des trois quarts des réserves du Soudan d’avant partition mais reste tributaire des infrastructures du Nord pour exporter.
Le Soudan et le Soudan du Sud s’accusent aussi mutuellement d’alimenter des groupes rebelles chacun sur le sol de l’autre.
AFP