Vingt-et-une personnes ont été tuées de dimanche à mercredi dans des combats entre mouvements armés rivaux centrafricains sur fond de commerce du diamant dans la ville de Bria (centre), selon un nouveau bilan vendredi d’une source militaire sur place.
"Trois corps ont été enlevés vendredi par des secouristes de la Croix Rouge locale et déposés à l’hôpital préfectoral de Bria. Le dernier bilan, toujours provisoire, fait état de 21 morts", a affirmé la source.
Selon elle, le bilan devrait encore s’alourdir car "plusieurs blessés, dont certains gravement atteints, se trouvent à l’hôpital (…) (et) quelques corps seraient signalés à la périphérie nord de la ville".
D’après la source qui avait précédemment fait état de 18 morts, le "calme est revenu à Bria" après les combats qui ont opposé de dimanche à mercredi la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).
Cependant, "la population est très inquiète de la présence des rebelles de la CPJP qui ont érigé désormais leur état-major au quartier Bornou (de Bria, théâtre des combats) vidé de ses habitants, dont les maisons sont détruites", a-t-elle poursuivi.
Selon cette source, "les rebelles de la (CPJP) se sont infiltrés dans certains quartiers tels que Kimi et Baïdou où ils ont détruit des maisons appartenant à des ex-combattants de l'(UFDR) ou bien à des membres de l’ethnie Goula".
Les deux mouvements sont constitués de membres d’ethnies rivales — Ronga pour la CPJP, Goula pour l’UFDR — en conflit depuis plusieurs années notamment pour le contrôle du diamant.
La région de Bria est la principale zone diamantifère du centre.
Douze personnes, principalement des combattants, étaient mortes dans des combats dimanche et lundi suite à une attaque de la CPJP.
Des combats à l’arme lourde avaient repris mercredi, obligeant l’UFDR à se retirer de Bornou, alors que l’armée quadrillait les autres quartiers pour protéger les civils.
La CPJP a signé un cessez-le-feu avec les autorités de Bangui en juin, sans pour autant intégrer jusque là l’accord global de paix de Libreville de 2008, signé par de nombreuses rébellions, dont l’UFDR.
"Trois corps ont été enlevés vendredi par des secouristes de la Croix Rouge locale et déposés à l’hôpital préfectoral de Bria. Le dernier bilan, toujours provisoire, fait état de 21 morts", a affirmé la source.
Selon elle, le bilan devrait encore s’alourdir car "plusieurs blessés, dont certains gravement atteints, se trouvent à l’hôpital (…) (et) quelques corps seraient signalés à la périphérie nord de la ville".
D’après la source qui avait précédemment fait état de 18 morts, le "calme est revenu à Bria" après les combats qui ont opposé de dimanche à mercredi la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).
Cependant, "la population est très inquiète de la présence des rebelles de la CPJP qui ont érigé désormais leur état-major au quartier Bornou (de Bria, théâtre des combats) vidé de ses habitants, dont les maisons sont détruites", a-t-elle poursuivi.
Selon cette source, "les rebelles de la (CPJP) se sont infiltrés dans certains quartiers tels que Kimi et Baïdou où ils ont détruit des maisons appartenant à des ex-combattants de l'(UFDR) ou bien à des membres de l’ethnie Goula".
Les deux mouvements sont constitués de membres d’ethnies rivales — Ronga pour la CPJP, Goula pour l’UFDR — en conflit depuis plusieurs années notamment pour le contrôle du diamant.
La région de Bria est la principale zone diamantifère du centre.
Douze personnes, principalement des combattants, étaient mortes dans des combats dimanche et lundi suite à une attaque de la CPJP.
Des combats à l’arme lourde avaient repris mercredi, obligeant l’UFDR à se retirer de Bornou, alors que l’armée quadrillait les autres quartiers pour protéger les civils.
La CPJP a signé un cessez-le-feu avec les autorités de Bangui en juin, sans pour autant intégrer jusque là l’accord global de paix de Libreville de 2008, signé par de nombreuses rébellions, dont l’UFDR.
Diasporas-News –AFP