Au moins trente personnes ont été tuées lundi sur un marché de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un commando armé soupçonné d’appartenir au groupe islamiste Boko Haram a ouvert le feu et lancé des explosifs dans la foule, a indiqué à l’AFP une source hospitalière. « Il y a au moins trente morts », a affirmé à l’AFP une infirmière de l’hôpital de Maiduguri, le berceau du groupe islamiste Boko Haram.
Elle n’a pas pu donner de chiffre précis, expliquant que les corps amenés par des militaires à l’hôpital étaient rapidement emportés par des parents pour les enterrer selon la tradition musulmane.
« Vers 13h30 (12h30 GMT) des hommes armés soupçonnés d’être des membres du groupe Boko Haram ont attaqué et ouvert le feu sur des civils au marché de Baga », a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Hassan Mohammed, porte-parole d’une unité militaire.
Selon des commerçants, des dizaines de personnes auraient été tuées dans le secteur de vente des poissons du marché, l’un des principaux de la ville, lorsque six hommes ont tiré dans la foule à l’aveuglette.
Selon des témoins, les assaillants ont utilisé huit bombes artisanales à l’intèrieur du marché détruisant des étals. Le marché était désert après l’attaque.
Elle n’a pas pu donner de chiffre précis, expliquant que les corps amenés par des militaires à l’hôpital étaient rapidement emportés par des parents pour les enterrer selon la tradition musulmane.
« Vers 13h30 (12h30 GMT) des hommes armés soupçonnés d’être des membres du groupe Boko Haram ont attaqué et ouvert le feu sur des civils au marché de Baga », a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Hassan Mohammed, porte-parole d’une unité militaire.
Selon des commerçants, des dizaines de personnes auraient été tuées dans le secteur de vente des poissons du marché, l’un des principaux de la ville, lorsque six hommes ont tiré dans la foule à l’aveuglette.
Selon des témoins, les assaillants ont utilisé huit bombes artisanales à l’intèrieur du marché détruisant des étals. Le marché était désert après l’attaque.
« Au moins 30 personnes dont des femmes et des enfants » auraient péri selon l’un de ces commerçants, Mairami. Un autre vendeur, Gana, a fait le même récit et avancé des chiffres similaires.
« Ils ont tiré pour tuer. Il y a eu ensuite plusieurs explosions. J’ai vu trois camions militaires chargés de corps quitter le marché », a-t-il poursuivi.
Le porte-parole militaire a indiqué à l’AFP que plusieurs civils avaient été blessés mais « aucun tué au moment où je vous parle ».
Selon lui les hommes de la Joint Task Force (JTF) ont tué huit agresseurs.
« La JTF est immédiatement arrivée sur les lieux, et nous avons notamment désamorcé trois bombes dissimulées par les assaillants », a-t-il encore indiqué.
Selon Mairami, avant de tirer, les hommes armés ont hurlé à travers le marché en accusant commerçants et clients de collaborer avec la police et l’armée pour arrêter des membres de Boko Haram.
La semaine dernière des commerçants avaient maîtrisé un homme armé soupçonné d’être membre de Boko Haram et l’avait remis à l’armée.
Le 13 février dernier, douze membres présumés de Boko Haram avaient été tués à Maiduguri lors d’une fusillade avec l’armée.
Les islamistes radicaux de Boko Haram, qui veulent restaurer le califat islamique et imposer la charia au Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique avec 160 millions d’habitants, ont intensifié leurs attaques ces dernières semaines.
La plus meurtrière avait fait au moins 185 morts le 20 janvier à Kano, deuxième ville du pays et grande métropole du Nord. Ces attaques se produisent le plus souvent au nord du pays, majoritairement musulman, le sud étant à dominante chrétienne.
« Ils ont tiré pour tuer. Il y a eu ensuite plusieurs explosions. J’ai vu trois camions militaires chargés de corps quitter le marché », a-t-il poursuivi.
Le porte-parole militaire a indiqué à l’AFP que plusieurs civils avaient été blessés mais « aucun tué au moment où je vous parle ».
Selon lui les hommes de la Joint Task Force (JTF) ont tué huit agresseurs.
« La JTF est immédiatement arrivée sur les lieux, et nous avons notamment désamorcé trois bombes dissimulées par les assaillants », a-t-il encore indiqué.
Selon Mairami, avant de tirer, les hommes armés ont hurlé à travers le marché en accusant commerçants et clients de collaborer avec la police et l’armée pour arrêter des membres de Boko Haram.
La semaine dernière des commerçants avaient maîtrisé un homme armé soupçonné d’être membre de Boko Haram et l’avait remis à l’armée.
Le 13 février dernier, douze membres présumés de Boko Haram avaient été tués à Maiduguri lors d’une fusillade avec l’armée.
Les islamistes radicaux de Boko Haram, qui veulent restaurer le califat islamique et imposer la charia au Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique avec 160 millions d’habitants, ont intensifié leurs attaques ces dernières semaines.
La plus meurtrière avait fait au moins 185 morts le 20 janvier à Kano, deuxième ville du pays et grande métropole du Nord. Ces attaques se produisent le plus souvent au nord du pays, majoritairement musulman, le sud étant à dominante chrétienne.
AFP