Dix jours après avoir finalement accepté de participer à un gouvernement de coalition en Grèce, la droite grecque refuse de s’engager par écrit sur l’austérité, comme demandé par Bruxelles, ce qui met de nouveau en danger le versement de l’aide internationale vitale pour le pays. Après avoir finalement consenti à participer à un gouvernement de coalition avec les socialistes et l’extrême-droite devant le danger de faillite imminente qui menace son pays, le chef de la Nouvelle-Démocratie (droite) Antonis Samaras ne semble pas prêt à renoncer à son opposition à une partie des mesures d’austérité contenues dans le plan d’aide international à la Grèce.
Surtout il refuse de céder aux exigences de l’UE et du FMI qui réclament, comme ils l’ont déjà fait pour le Portugal, l’engagement écrit des chefs de partis du nouveau gouvernement grec à maintenir sur la durée les mesures comprises dans le 2eme plan de sauvetage décidé à Bruxelles les 26 et 27 octobre.
La presse grecque s’inquiétait mardi du risque d’un nouveau blocage dans le versement des aides après les propos du président de la Commission européenne José Manuel Barroso lundi à l’issue d’une rencontre avec le nouveau Premier ministre grec Lucas Papademos à Bruxelles.
« Pour que l’UE et le FMI soutiennent la Grèce, ils doivent être certains que l’effort sera maintenu dans la durée, qu’il ne concerne pas seulement l’avenir immédiat et ce gouvernement, mais aussi les gouvernements futurs », a-t-il dit, soulignant qu’il « était important d’avoir une confiance absolue ».
Comme en écho, M. Papademos a aussitôt appelé de Bruxelles les dirigeants des partis qui soutiennent son gouvernement à se conformer à cette exigence.
La Grèce attend en effet depuis août le versement, vital pour le pays, d’une tranche de 8 milliards d’euros issue d’un prêt de 110 milliards d’euros accordé en mai 2010. Elle est menacée de défaut de paiement si le versement n’intervient pas avant la fin de l’année.
Mais si le parti nationaliste d’extrême droite Laos, membre de la coalition gouvernementale, a levé dimanche ses objections à un tel engagement écrit, la Nouvelle Démocratie (ND) reste intransigeante.
Surtout il refuse de céder aux exigences de l’UE et du FMI qui réclament, comme ils l’ont déjà fait pour le Portugal, l’engagement écrit des chefs de partis du nouveau gouvernement grec à maintenir sur la durée les mesures comprises dans le 2eme plan de sauvetage décidé à Bruxelles les 26 et 27 octobre.
La presse grecque s’inquiétait mardi du risque d’un nouveau blocage dans le versement des aides après les propos du président de la Commission européenne José Manuel Barroso lundi à l’issue d’une rencontre avec le nouveau Premier ministre grec Lucas Papademos à Bruxelles.
« Pour que l’UE et le FMI soutiennent la Grèce, ils doivent être certains que l’effort sera maintenu dans la durée, qu’il ne concerne pas seulement l’avenir immédiat et ce gouvernement, mais aussi les gouvernements futurs », a-t-il dit, soulignant qu’il « était important d’avoir une confiance absolue ».
Comme en écho, M. Papademos a aussitôt appelé de Bruxelles les dirigeants des partis qui soutiennent son gouvernement à se conformer à cette exigence.
La Grèce attend en effet depuis août le versement, vital pour le pays, d’une tranche de 8 milliards d’euros issue d’un prêt de 110 milliards d’euros accordé en mai 2010. Elle est menacée de défaut de paiement si le versement n’intervient pas avant la fin de l’année.
Mais si le parti nationaliste d’extrême droite Laos, membre de la coalition gouvernementale, a levé dimanche ses objections à un tel engagement écrit, la Nouvelle Démocratie (ND) reste intransigeante.
Sous pression, la ND a rendu publique lundi soir une lettre de M. Samaras adressée le 13 novembre au président du parti libéral européen Wilfried Martens, dans laquelle il affirme que « la Nouvelle Démocratie soutient les objectifs du plan d’ajustement de l’économie grecque et la réduction du déficit et de la dette », mais, poursuit-il, « nous croyons que certaines politiques doivent être révisées afin d’assurer la réussite du programme ».
M. Samaras rappelle par ailleurs dans sa lettre que le nouveau gouvernement, selon lui, « doit mettre en oeuvre les décisions du 26 octobre et procéder à des élections (législatives anticipées) le 19 février ».
Ayant voté contre les mesures d’austérité adoptées depuis deux ans par le précédent gouvernement socialiste, et dictées par les créanciers du pays, la ND s’était opposée aux hausses d’impôts et en particulier la hausse de l’impôt sur les sociétés qui entraîne, selon elle, des faillites d’entreprises, l’évasion fiscale et la récession.
Mardi, le député Nouvelle Démocratie Georges Vlahos a indiqué que son parti « s’était engagé à soutenir la politique européenne ». Il a imputé à l’UE « la responsabilité du blocage », qui vise, selon lui, « à humilier » le pays, en échange du sixième versement.
L’ancien ministre libéral Stéphanos Manos, dissident de la ND, estime que M. Samaras « ne veut pas s’engager explicitement car il n’est pas d’accord sur le fond avec le plan européen ».
« L’UE l’a compris et comme elle n’a plus confiance dans les Grecs, elle exige ces signatures pour s’assurer de l’application du programme », a-t-il indiqué à l’AFP.
M. Samaras rappelle par ailleurs dans sa lettre que le nouveau gouvernement, selon lui, « doit mettre en oeuvre les décisions du 26 octobre et procéder à des élections (législatives anticipées) le 19 février ».
Ayant voté contre les mesures d’austérité adoptées depuis deux ans par le précédent gouvernement socialiste, et dictées par les créanciers du pays, la ND s’était opposée aux hausses d’impôts et en particulier la hausse de l’impôt sur les sociétés qui entraîne, selon elle, des faillites d’entreprises, l’évasion fiscale et la récession.
Mardi, le député Nouvelle Démocratie Georges Vlahos a indiqué que son parti « s’était engagé à soutenir la politique européenne ». Il a imputé à l’UE « la responsabilité du blocage », qui vise, selon lui, « à humilier » le pays, en échange du sixième versement.
L’ancien ministre libéral Stéphanos Manos, dissident de la ND, estime que M. Samaras « ne veut pas s’engager explicitement car il n’est pas d’accord sur le fond avec le plan européen ».
« L’UE l’a compris et comme elle n’a plus confiance dans les Grecs, elle exige ces signatures pour s’assurer de l’application du programme », a-t-il indiqué à l’AFP.