La commission chargée d’enquêter sur les événements de la journée du 2 février, l’une des plus violentes du soulèvement, a déterminé que M. el-Chérif, également chef du parti présidentiel, était le "cerveau" d’une vaste opération visant à briser la contestation ce jour-là.
Il a "a contacté des parlementaires, des membres du Parti national démocrate (au pouvoir à l’époque) et des financiers du parti pour les convaincre de faire disperser les manifestants de Tahrir par la force et la violence", selon les enquêteurs cités par l’agence officielle Mena.
Il a plaidé pour "que l’on tue les manifestants s’il le fallait".
Le plan reposait notamment sur des "gros bras" rémunérés entre 8 et 80 dollars pour attaquer la foule à coups de pierres et de barres de fer. Selon des témoins cités par l’enquête, des snipers ont tiré sur les manifestants.
Cette journée s’est traduite par de véritables batailles rangées, sans parvenir à déloger les militants anti-régime.
Dans l’après-midi, à la surprise générale, des hommes montant des chevaux et des chameaux ont attaqué les manifestants. Ils ont été rapidement encerclés par la foule, désarçonnés et battus tandis que leurs montures s’enfuyaient.
M. el-Chérif fait partie d’un groupe de 25 personnes que le parquet a décidé la semaine dernière de traduire en justice pour avoir orchestré les violences ce jour là. On y trouve également l’ancien président de la chambre des députés, Fathi Sorour.
Le soulèvement de janvier-février qui a abouti à la chute de M. Moubarak a fait en 18 jours près de 850 morts et plus de 6.000 blessés selon des chiffres officiels.
M. Moubarak, dont le procès doit débuter le 3 août, aurait selon la presse égyptienne démenti auprès des enquêteurs toute responsabilité personnelle dans la mort de manifestants.
Il a "a contacté des parlementaires, des membres du Parti national démocrate (au pouvoir à l’époque) et des financiers du parti pour les convaincre de faire disperser les manifestants de Tahrir par la force et la violence", selon les enquêteurs cités par l’agence officielle Mena.
Il a plaidé pour "que l’on tue les manifestants s’il le fallait".
Le plan reposait notamment sur des "gros bras" rémunérés entre 8 et 80 dollars pour attaquer la foule à coups de pierres et de barres de fer. Selon des témoins cités par l’enquête, des snipers ont tiré sur les manifestants.
Cette journée s’est traduite par de véritables batailles rangées, sans parvenir à déloger les militants anti-régime.
Dans l’après-midi, à la surprise générale, des hommes montant des chevaux et des chameaux ont attaqué les manifestants. Ils ont été rapidement encerclés par la foule, désarçonnés et battus tandis que leurs montures s’enfuyaient.
M. el-Chérif fait partie d’un groupe de 25 personnes que le parquet a décidé la semaine dernière de traduire en justice pour avoir orchestré les violences ce jour là. On y trouve également l’ancien président de la chambre des députés, Fathi Sorour.
Le soulèvement de janvier-février qui a abouti à la chute de M. Moubarak a fait en 18 jours près de 850 morts et plus de 6.000 blessés selon des chiffres officiels.
M. Moubarak, dont le procès doit débuter le 3 août, aurait selon la presse égyptienne démenti auprès des enquêteurs toute responsabilité personnelle dans la mort de manifestants.
Diasporas-News – AFP