Les deux affaires seront jugées l’une après l’autre devant le tribunal de première instance de Tunis et concernent deux terrains aux Berges du Lac, quartier huppé de Tunis.
Dans la première affaire, M. Ben Ali, sa fille Nesrine et son gendre Sakher el-Materi (réfugié au Qatar), comparaissent pour corruption immobilière, a précisé le représentant du ministère Mohamed Al Askri, lors d’un point presse au siège du gouvernement.
Sur intervention personnelle de M. Ben Ali, sa fille et son gendre ont acquis un terrain de 45.000 m2 pour une valeur largement inférieure aux prix en vigueur, réalisant un bénéfice de 18 millions de dinars (9 millions d’euros), a indiqué M. Al Askri qui n’a pas précisé la date des opérations.
La deuxième affaire concerne uniquement le président déchu et son gendre, et porte sur l’acquisition d’un terrain dans le même secteur, à l’origine destiné aux espaces verts, et qui a été reclassé comme terrain constructible, faisant flamber le prix du mètre carré.
"Je vous assure que (ces nouveaux procès) vont faciliter l’application du mandat d’amener auprès de nos partenaires étrangers et la récupération des avoirs tunisiens à l’étranger", a affirmé M. al Askri.
Quelque 182 affaires sont actuellement instruites par la justice tunisienne à l’encontre du président déchu, réfugié en Arabie Saoudite depuis le 14 janvier, et déjà jugé deux fois par contumace.
M. Ben Ali a été condamné le 4 juillet à 15 ans et demi de prison et 54.000 euros pour détention d’armes, de stupéfiants et de pièces archéologiques.
L’ex-président et son épouse Leïla Trabelsi avaient déjà été condamnés le 20 juin à 35 ans de prison et 45 millions d’euros d’amende pour détournement de fonds.
Dans la première affaire, M. Ben Ali, sa fille Nesrine et son gendre Sakher el-Materi (réfugié au Qatar), comparaissent pour corruption immobilière, a précisé le représentant du ministère Mohamed Al Askri, lors d’un point presse au siège du gouvernement.
Sur intervention personnelle de M. Ben Ali, sa fille et son gendre ont acquis un terrain de 45.000 m2 pour une valeur largement inférieure aux prix en vigueur, réalisant un bénéfice de 18 millions de dinars (9 millions d’euros), a indiqué M. Al Askri qui n’a pas précisé la date des opérations.
La deuxième affaire concerne uniquement le président déchu et son gendre, et porte sur l’acquisition d’un terrain dans le même secteur, à l’origine destiné aux espaces verts, et qui a été reclassé comme terrain constructible, faisant flamber le prix du mètre carré.
"Je vous assure que (ces nouveaux procès) vont faciliter l’application du mandat d’amener auprès de nos partenaires étrangers et la récupération des avoirs tunisiens à l’étranger", a affirmé M. al Askri.
Quelque 182 affaires sont actuellement instruites par la justice tunisienne à l’encontre du président déchu, réfugié en Arabie Saoudite depuis le 14 janvier, et déjà jugé deux fois par contumace.
M. Ben Ali a été condamné le 4 juillet à 15 ans et demi de prison et 54.000 euros pour détention d’armes, de stupéfiants et de pièces archéologiques.
L’ex-président et son épouse Leïla Trabelsi avaient déjà été condamnés le 20 juin à 35 ans de prison et 45 millions d’euros d’amende pour détournement de fonds.
Diasporas-News – AFP