Plusieurs espèces de rhinocéros, cibles des braconniers en raison de leur corne prisée par la médecine traditionnelle en Asie, figurent plus que jamais parmi les animaux menacés de disparition, selon l’inventaire de référence de la nature, la « Liste rouge », actualisée jeudi. « Malgré les actions des programmes de conservation, 25% des mammifères sont menacés d?extinction », rappelle l’IUCN (l’Union internationale pour la conservation de la nature), une ONG basée en Suisse qui coordonne ce « baromètre de la vie » classant en différentes catégories (en fonction du niveau de menace pesant sur l’espèce) plus de 61.900 espèces animales et végétales.
L’IUCN met l’accent sur la situation de plusieurs espèces de rhinocéros, menacées en raison d’un « manque de volonté et de soutien politique » pour mieux protéger leurs habitats, d’une « demande illégale sans cesse croissante de corne de rhinocéros et (du) braconnage ».
La progression du braconnage s’explique par le succès des cornes en Asie où, nécessaires à la médecine traditionnelle, elles se négocient plusieurs dizaines de milliers d’euros l’unité et peuvent même atteindre le demi-million de dollars, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES).
Dans la « Liste rouge » de l’IUCN, « la sous-espèce de rhinocéros noir d?Afrique de l?Ouest est désormais officiellement déclarée éteinte ».
« La sous-espèce de rhinocéros blanc d?Afrique centrale, le rhinocéros blanc du Nord, est aujourd?hui à la limite de l?extinction et a été classée parmi les espèces »peut-être éteintes à l?état sauvage » », ajoute l’IUCN.
Autre espèce, le rhinocéros de Java « livre lui aussi sa dernière bataille »: l’une de ses sous-espèces s’est « probablement éteinte au Vietnam, en 2010, suite au braconnage de ce que l?on pense avoir été le dernier spécimen » et l’unique population restante est « toujours en déclin sur l?île de Java ».
« Dans les cas du rhinocéros noir de l?Ouest et du rhinocéros blanc du Nord, la situation aurait pu avoir des résultats très différents si les mesures de conservation suggérées avaient été mises en place », regrette dans un communiqué Simon Stuart, président de la Commission de sauvegarde des espèces de l’IUCN.
« Il faut renforcer ces mesures, et particulièrement gérer les habitats de façon à améliorer les résultats de la reproduction, pour empêcher que d?autres, tel le rhinocéros de Java, disparaissent à leur tour », ajoute-t-il.
En plus du braconnage en Afrique et en Asie, le vol de cornes de rhinocéros est en recrudescence en Europe où une vingtaines de vols ont été constatés cette année, dans des musées, des salles de ventes ou chez des antiquaires.
Outre le rhinocéros, l’IUCN met aussi en exergue la situation « alarmante » des reptiles à Madagascar où 40% des reptiles terrestres sont menacés.
L’IUCN met l’accent sur la situation de plusieurs espèces de rhinocéros, menacées en raison d’un « manque de volonté et de soutien politique » pour mieux protéger leurs habitats, d’une « demande illégale sans cesse croissante de corne de rhinocéros et (du) braconnage ».
La progression du braconnage s’explique par le succès des cornes en Asie où, nécessaires à la médecine traditionnelle, elles se négocient plusieurs dizaines de milliers d’euros l’unité et peuvent même atteindre le demi-million de dollars, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES).
Dans la « Liste rouge » de l’IUCN, « la sous-espèce de rhinocéros noir d?Afrique de l?Ouest est désormais officiellement déclarée éteinte ».
« La sous-espèce de rhinocéros blanc d?Afrique centrale, le rhinocéros blanc du Nord, est aujourd?hui à la limite de l?extinction et a été classée parmi les espèces »peut-être éteintes à l?état sauvage » », ajoute l’IUCN.
Autre espèce, le rhinocéros de Java « livre lui aussi sa dernière bataille »: l’une de ses sous-espèces s’est « probablement éteinte au Vietnam, en 2010, suite au braconnage de ce que l?on pense avoir été le dernier spécimen » et l’unique population restante est « toujours en déclin sur l?île de Java ».
« Dans les cas du rhinocéros noir de l?Ouest et du rhinocéros blanc du Nord, la situation aurait pu avoir des résultats très différents si les mesures de conservation suggérées avaient été mises en place », regrette dans un communiqué Simon Stuart, président de la Commission de sauvegarde des espèces de l’IUCN.
« Il faut renforcer ces mesures, et particulièrement gérer les habitats de façon à améliorer les résultats de la reproduction, pour empêcher que d?autres, tel le rhinocéros de Java, disparaissent à leur tour », ajoute-t-il.
En plus du braconnage en Afrique et en Asie, le vol de cornes de rhinocéros est en recrudescence en Europe où une vingtaines de vols ont été constatés cette année, dans des musées, des salles de ventes ou chez des antiquaires.
Outre le rhinocéros, l’IUCN met aussi en exergue la situation « alarmante » des reptiles à Madagascar où 40% des reptiles terrestres sont menacés.
AFP