Décerné lors du gala organisé par la Confédération africaine de Football à Accra, au Ghana, ce prix récompense la carrière éblouissante du natif d’Abidjan. Frère de Kolo Touré, Yaya a débuté sa carrière professionnelle en 2000 au sein de l’ASEC Abidjan, il avait alors 17 ans.
Premières expériences sur le Vieux Continent
Très vite repéré, il partira en Belgique en 2003 évoluer sous les couleurs de Beveren, club qui avait alors un partenariat avec l’Académie de Jean-Marc Guillou, d’où il provenait. Après son expérience belge, le milieu ivoirien part au Metalurg Donetsk pour une saison.
En 2005, il est transféré en Grèce. Auteur d’une très bonne saison avec l’Olympiakos le Pirée, il sera très rapidement repéré par les grands clubs européens grâce à la présence du club grec en Ligue des Champions (il disputa 6 rencontres). Le 10 février 2006, le milieu ivoirien perd la finale de la Coupe d’Afrique des Nations. La Côte d’Ivoire s’incline face à l’Egypte après la séance de tirs au but (0-0, 4-2 TAB).
Monaco, le tremplin pour la gloire
Finalement, à l’été 2006, Touré signe ave Monaco un contrat de 3 ans. Remplaçant dans un premier temps, il devra attendre le changement d’entraineur pour connaître sa première titularisation. Evoluant au poste de milieu offensif, ce colosse de 1,91m, qui jouit d’une technique digne des meilleurs milieux de terrain termine la saison en trombe (5 buts et 5 passes décisives), ce qui attire le regard du FC Barcelone.
Les années folles à Barcelone
Le club catalan l’achète pour 12 millions d’euros. Cette première saison sous les couleurs « blaugrana » ne se passe pas très bien et les résultats s’en ressentent. Malgré le naufrage de son équipe, Yaya Touré enchaîne les bonnes performances. Sollicité lors du mercato estival en 2008 par le club anglais d’Arsenal, il restera finalement à Barcelone. Un choix judicieux puisqu’il va truster les titres avec son club en 2009 et 2010 (Ligue des Champions 2009, Liga 2009 et 2010, Coupe du Roi 2009, Supercoupe de l’UEFA 2009, Supercoupe d’Espagne 2009 et Mondial des Clubs 2009). Avec le « Barça », Touré évolue au poste de milieu défensif.
A Manchester City, il devient le patron
Lors du mercato estival de 2010, il comprend qu’il doit changer de club, étant donné la concurrence à son poste dans le club catalan (émergence de Busquets, présence de Seydou Keita et arrivée de Mascherano). Il signe alors avec Manchester City contre une somme de 32 millions d’euros. Avec un salaire de 900 000 euros brut par mois (le plus gros salaire alors en Angleterre), l’Ivoirien va résister à la pression qu’implique un tel transfert et s’imposer comme l’un des tous meilleurs joueurs de l’effectif des « Citizens ». Il offre pour sa première saison en Premier League la Coupe d’Angleterre à son club, marquant le seul but de la finale (le premier trophée de City depuis plus de 30 ans).
Yaya Touré, titulaire indiscutable de la sélection ivoirienne, disputera en début d’année 2012, la CAN co-organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale.
2011-2012, un grand cru ?
Leader de la Premier League avec Manchester City devant l’éternel rival, Manchester United, Yaya Touré est un pilier de son équipe qu’il tire vers le haut. Un titre en championnat d’Angleterre prouverait aux sceptiques qu’il mérite vraiment ce titre de meilleur joueur africain de l’année. Yay Touré devance le Malien Seydou Kaita et le Ghanéen André Ayew, qui rêvait de succéder à son père Abedi Pelé, premier vainqueur de ce trophée en 1992. Cette année 2012 pourrait être sa grande année en cas de victoire lors de la CAN et de titre en Premier League.
AFP