Des hommes armés soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda au Sahel ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi une caserne militaire dans le nord-est du Mali, sans faire de victimes, a appris l’AFP de sources sécuritaires maliennes. « Des hommes armés, fortement soupçonnés d’être des combattants d’Aqmi, ont attaqué une caserne militaire dans le nord-est du Mali et détruit une partie du bâtiment, sans faire de victimes », a déclaré une de ces sources.
Ces informations ont été confirmées par une seconde source, qui a précisé que « les faits ont eu lieu à Inhalill », dans la région de Kidal (nord-est).
« C’est une caserne militaire avec des bureaux, dont les travaux de finition se terminaient à peine. Il n’y avait pas de militaires encore affectés sur les lieux », a ajouté la seconde source sécuritaire.
Selon elle, « Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) est fortement soupçonnée » d’être l’auteur de cette attaque, qui n’a pas été revendiqué.
Les travaux de construction de la caserne avaient été financés par le Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement des régions Nord du Mali (PSPSDN), bénéficiant notamment de contributions de pays de l’Union européenne dont la France.
En octobre dernier, des hommes en armes avaient empêché le début de la construction d’une caserne militaire dans la localité Abeïbara (nord-est). Aqmi avait été citée comme l’auteur probable de cet incident, mais l’organisation ne l’a jamais revendiqué.
« Il n’y a aucun doute aujourd’hui. C’était bien Al-Qaïda qui avait interrompu les travaux à l’époque », a affirmé vendredi à l’AFP un responsable malien du PSPSDN qui n’a pas souhaité être cité.
Le Mali, avec d’autres pays de la bande sahélo-saharienne – Algérie, Niger, et Mauritanie – est confronté à une insécurité croissante liée aux activités d’Aqmi et d’autres groupes criminels, ainsi qu’à l’afflux d’armes, dont de l’armement lourd, issues du conflit libyen.
Aqmi opère dans cette vaste zone difficile à surveiller et contrôler où elle a multiplié, depuis ses bases du nord du Mali, attentats, enlèvements d’Occidentaux et trafics divers, y compris de drogue.
Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus dans le Sahel par Aqmi et un groupe présenté comme dissident, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest.
Ces informations ont été confirmées par une seconde source, qui a précisé que « les faits ont eu lieu à Inhalill », dans la région de Kidal (nord-est).
« C’est une caserne militaire avec des bureaux, dont les travaux de finition se terminaient à peine. Il n’y avait pas de militaires encore affectés sur les lieux », a ajouté la seconde source sécuritaire.
Selon elle, « Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) est fortement soupçonnée » d’être l’auteur de cette attaque, qui n’a pas été revendiqué.
Les travaux de construction de la caserne avaient été financés par le Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement des régions Nord du Mali (PSPSDN), bénéficiant notamment de contributions de pays de l’Union européenne dont la France.
En octobre dernier, des hommes en armes avaient empêché le début de la construction d’une caserne militaire dans la localité Abeïbara (nord-est). Aqmi avait été citée comme l’auteur probable de cet incident, mais l’organisation ne l’a jamais revendiqué.
« Il n’y a aucun doute aujourd’hui. C’était bien Al-Qaïda qui avait interrompu les travaux à l’époque », a affirmé vendredi à l’AFP un responsable malien du PSPSDN qui n’a pas souhaité être cité.
Le Mali, avec d’autres pays de la bande sahélo-saharienne – Algérie, Niger, et Mauritanie – est confronté à une insécurité croissante liée aux activités d’Aqmi et d’autres groupes criminels, ainsi qu’à l’afflux d’armes, dont de l’armement lourd, issues du conflit libyen.
Aqmi opère dans cette vaste zone difficile à surveiller et contrôler où elle a multiplié, depuis ses bases du nord du Mali, attentats, enlèvements d’Occidentaux et trafics divers, y compris de drogue.
Au total, douze Européens, dont six Français, sont retenus dans le Sahel par Aqmi et un groupe présenté comme dissident, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest.
AFP