Tel est le titre fétiche du film documentaire projeté en première le 08 septembre dernier à l’UNESCO dans la salle de conférence presque archi comble d’invités européens et béninois venus assister à cette soirée et applaudir Karine Dellière la réalisatrice tout émue et heureuse d’avoir conduit son projet à terme.
À travers ce beau documentaire narrant la vie quotidienne rythmée par la croyance et les pratiques ancestrales du culte voodoo Karine a voulu rendre hommage et témoigner sa gratitude aux habitants de So-Ava et à leurs chefs dignitaires dont le roi Toigbé Zola qui, 20 ans auparavant, l’avaient chaleureusement accueillie, éclairée, « adoptée » initiée à quatre divinités dont HÊVIOSSO dieu de la justice et de la foudre avant de la consacrer « Tangninon » c’est-à-dire conseillère du roi.
Une conseillère qui avoue travailler pour être une personne équilibrée du haut de ses 46 ans. Et cela se voit à travers son documentaire dont l’impulsion est venue du président Patrice TALON. Selon les dits de la tangninon, lors d’une audience qu’il lui a accordée, le chef de L’ÉTAT lui a, sans ambages, exposé sa vision des valeurs culturelles béninoises qu’il veut commercialiser.
Vision qu’elle partage bien d’ailleurs. Évidemment Patrice TALON a bien compris aujourd’hui que les valeurs culturelles et cultuelles non seulement sont intimement liées mais aussi constituent un atout majeur essentiel pour l’essor du tourisme au Bénin.
Ce petit village lacustre béninois mis en valeur dans ce film documentaire est un bon exemple à suivre comme d’autres.
Chapeau bas à Karine Dellière qui fait de Voodoo c’est-à-dire être bien avec soi, un petit bijou à vendre.
Et bon vent pour ce court métrage où le coup d’essai est transformé en coup de maître.
Toussaint ADJATI