Initialement prévue à Ouagadougou du 27 février au 6 mars 2021 mais reporté en raison de la pandémie liée au Covid-19, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) aura finalement lieu du 16 au 23 octobre 2021.
La fête du cinéma africain aura bel et bien lieu du 16 au 23 octobre 2021 au Burkina Faso. « La mise en œuvre de toutes les activités de cette 27ème édition du FESPACO devra tenir compte des mesures barrières », ont indiqué les autorités burkinabè à travers le porte-parole du gouvernement Ousseni Tamboura. « Nous travaillons en partenariat avec le ministère de la santé pour que tout soit mis en œuvre pour qu’on puisse prendre en charge tous les festivaliers », rassure pour sa part, la ministre burkinabé de la Culture, Elise Thiombiano. Même si seulement 150 invités seront attendus, au lieu de 700 lors de la dernière édition, la fête aura lieu. Et la cérémonie d’ouverture se déroulera au Palais des sports de Ouagadougou (5.000 places) au lieu du Stade Joseph Conombo (25.000 places). « À ce jour, nous avons enregistré 900 films provenant de 28 pays dont 71 films pour le Burkina Faso », a ajouté Elise Thiombiano.
Les professionnels du 7ème art se donnent rendez-vous à Ouaga du 16 au 23 octobre 2021.
Devenu biennal en 1979, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est imposé comme la principale manifestation internationale pour les professionnels du 7 ème art africain et de la diaspora et comme une grande fête populaire. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer la récompense suprême, l’Etalon d’or. Un festival qui a contribué à faire connaître les plus grands réalisateurs africains tels Ousmane Sembène, Souleymane Cissé, Idrissa Ouédraogo ou encore Abderrahmane Sissako. C’est surtout une belle vitrine pour de jeunes talents. Mieux, le FESPACO représente pour le Burkina Faso, l’une des seules manifestations de rayonnement mondial du Burkina, pays sahélien miné par le djihadisme. Malgré cette menace réelle, les autorités burkinabè promettent des mesures de sécurité maximum.
Marie Inès, paru dans le Diasporas-News de Mai 2021