Les sit in, grèves et blocages de routes se sont multipliés ces derniers jours en Tunisie où certaines localités, notamment dans le centre et le nord-ouest, sont totalement paralysées, selon la presse et les radios tunisiennes. Dans le gouvernorat de Siliana (centre), une région agricole très pauvre, plusieurs localités sont paralysées par un mouvement de grève générale, pour certaines depuis quatre jours, rapporte l’agence TAP. Les écoles et plusieurs routes sont fermées, et des groupes de chômeurs ont bloqué avec des pneus et des barrières les accès à de petites communes, selon l’agence.
Les grévistes réclament des emplois, des logements et des actions immédiates en faveur du développement régional.
Dans le nord-ouest, des chômeurs et ouvriers réclamant travail ou améliorations salariales ont bloqué mardi une route nationale et provoqué la paralysie du trafic entre les gouvernorats du Kef et de Jendouba.
Lundi, des habitants d’El Jorf, dans le sud, avaient bloqué l’activité des bacs à destination de l’île de Djerba.
« Nous avons constaté la recrudescence des mouvements de protestation et des sit in », a reconnu le porte-parole du gouvernement Samir Dilou, interrogé sur la radio Mosaïque FM.
M. Dilou a insisté sur la nécessité du « dialogue » avec les contestataires, à qui il a demandé « sang-froid et patience ». « Nous passons par une période difficile, je leur demande de prendre en considération l’intérêt du pays », a-t-il déclaré.
Plus de 500 grèves ou sit in ont été recensés en 2011 en Tunisie, qui traverse une grave crise économique et sociale.
Les grévistes réclament des emplois, des logements et des actions immédiates en faveur du développement régional.
Dans le nord-ouest, des chômeurs et ouvriers réclamant travail ou améliorations salariales ont bloqué mardi une route nationale et provoqué la paralysie du trafic entre les gouvernorats du Kef et de Jendouba.
Lundi, des habitants d’El Jorf, dans le sud, avaient bloqué l’activité des bacs à destination de l’île de Djerba.
« Nous avons constaté la recrudescence des mouvements de protestation et des sit in », a reconnu le porte-parole du gouvernement Samir Dilou, interrogé sur la radio Mosaïque FM.
M. Dilou a insisté sur la nécessité du « dialogue » avec les contestataires, à qui il a demandé « sang-froid et patience ». « Nous passons par une période difficile, je leur demande de prendre en considération l’intérêt du pays », a-t-il déclaré.
Plus de 500 grèves ou sit in ont été recensés en 2011 en Tunisie, qui traverse une grave crise économique et sociale.
AFP