Des observateur internationaux, chargés de superviser un accord de paix au Darfour, ont réclamé lundi que le Casques bleus de l’ONU aient un accès illimité à cette région de l’ouest du Soudan. Les Nations unies avaient accusé mercredi le gouvernement soudanais d’entraver les mouvements de la mission de maintien de la paix au Darfour (Minuad), où des affrontements ont de nouveau éclaté alors que les pourparlers de paix sont au point mort.
Selon les termes d’un accord de paix signé à Doha fin juillet entre le gouvernement et une coalition de petites factions rebelles, les troupes de la Minuad se voient garantir « une liberté totale de mouvement dans toutes les zones et n’importe quand ».
Les observateurs « expriment leur inquiétude concernant les restrictions de mouvement imposées à la Minuad », a affirmé le président qatari de la commission chargée du suivi de l’application de l’accord, Ahmed Ben Abdallah Al Mahmoud, qui appelé les parties signataires à « respecter leurs obligations ».
Cette commission baptisée IFC (Implementation Follow-up Commission) réunit des diplomates occidentaux, arabes et asiatiques.
Le Darfour est en proie à une guerre civile qui a fait depuis 2003 au moins 300.000 morts selon l’ONU. Khartoum évoque de son côté le chiffre de 10.000 morts.
La Minuad, force conjointe de l’ONU et de l’Union africaine, compte quelque 17.000 soldats et 5.000 policiers ayant pour mandat de protéger la population civile.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, avait expliqué, lors d’une réunion du Conseil de sécurité mercredi, que les restrictions imposées par l’armée soudanaise, qui incluent « des restrictions sur les vols et les patrouilles terrestres dans les zones de conflit », avaient « gravement entravé la capacité de la Minuad à mettre en oeuvre son mandat ».
Le mouvement le plus militarisé du Darfour, le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), de même que deux factions de l’Armée soudanaise de libération du Darfour, n’ont pas paraphé l’accord de paix signé à Doha entre Khartoum et le Mouvement de libération pour la justice (LJM), une coalition de petites factions darfouries rebelles.
Selon les termes d’un accord de paix signé à Doha fin juillet entre le gouvernement et une coalition de petites factions rebelles, les troupes de la Minuad se voient garantir « une liberté totale de mouvement dans toutes les zones et n’importe quand ».
Les observateurs « expriment leur inquiétude concernant les restrictions de mouvement imposées à la Minuad », a affirmé le président qatari de la commission chargée du suivi de l’application de l’accord, Ahmed Ben Abdallah Al Mahmoud, qui appelé les parties signataires à « respecter leurs obligations ».
Cette commission baptisée IFC (Implementation Follow-up Commission) réunit des diplomates occidentaux, arabes et asiatiques.
Le Darfour est en proie à une guerre civile qui a fait depuis 2003 au moins 300.000 morts selon l’ONU. Khartoum évoque de son côté le chiffre de 10.000 morts.
La Minuad, force conjointe de l’ONU et de l’Union africaine, compte quelque 17.000 soldats et 5.000 policiers ayant pour mandat de protéger la population civile.
Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, avait expliqué, lors d’une réunion du Conseil de sécurité mercredi, que les restrictions imposées par l’armée soudanaise, qui incluent « des restrictions sur les vols et les patrouilles terrestres dans les zones de conflit », avaient « gravement entravé la capacité de la Minuad à mettre en oeuvre son mandat ».
Le mouvement le plus militarisé du Darfour, le Mouvement pour la justice et l’égalité (JEM), de même que deux factions de l’Armée soudanaise de libération du Darfour, n’ont pas paraphé l’accord de paix signé à Doha entre Khartoum et le Mouvement de libération pour la justice (LJM), une coalition de petites factions darfouries rebelles.
AFP