La nouvelle compagnie Air Côte d’Ivoire, née du partenariat entre l’Etat ivoirien et Air France après la faillite d’Air Ivoire, est « un projet important », pour le rayonnement ouest-africain de la compagnie française, a affirmé jeudi à Abidjan, son directeur Alexandre de Juniac. La compagnie dont Air France détiendra « le tiers du capital, est un projet très important, embryon d’un hub régional qui sera ancré à Abidjan », a déclaré M. Juniac, lors d’une conférence de presse.
« Abidjan a une position géographique très privilégiée dans la zone. Elle est le point d’ancrage et le point de développement de nos activités pour l’ensemble de la zone », a-t-il poursuivi.
Interrogé sur ce partenariat, au moment où Air-France est confrontée à des difficultés financières, il a répondu: « c’est raisonnable (…) les investissements en cause sont tout de même en rapport avec la capacité financière d’Air France, même dans une situation difficile ».
« A l’inverse, il serait risqué de ne pas le faire. A la base de ce projet, il y a une stratégie offensive qui consiste à développer un partenariat à partir d’Abidjan, pour arroser la zone », a-t-il souligné.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné avait annoncé début février que « Air Côte d’Ivoire va démarrer ses activités fin avril ».
« L’Etat de Côte d’Ivoire aura 51% du capital, donc restera l’actionnaire majoritaire », Air France détiendra 35% et 14% iront à des investisseurs privés, a ajouté le porte-parole.
Le capital de cette compagnie qui remplace Air Ivoire est d’environ 25 milliards FCFA (quelque 38 millions d’euros), avait-il précisé.
« On est bien avancé sur le sujet (…) ce sera avril ou début mai. Nous sommes moins concernés par le délai que par la qualité et la fiabilité qu’on veut donner à la nouvelle compagnie », a souligné un proche de M. Juniac.
Il y a environ deux ans, Air Ivoire a cessé ses vols, plombée par une dette gigantesque et des effectifs pléthoriques. Elle était détenue à 49,5% par l’Etat et à 50,5% par CFI Aérien, filiale du groupe Atlantique, propriété de l’homme d’affaires Bernard Koné Dossongui, considéré comme un soutien de l’ex-président Laurent Gbagbo.
« Abidjan a une position géographique très privilégiée dans la zone. Elle est le point d’ancrage et le point de développement de nos activités pour l’ensemble de la zone », a-t-il poursuivi.
Interrogé sur ce partenariat, au moment où Air-France est confrontée à des difficultés financières, il a répondu: « c’est raisonnable (…) les investissements en cause sont tout de même en rapport avec la capacité financière d’Air France, même dans une situation difficile ».
« A l’inverse, il serait risqué de ne pas le faire. A la base de ce projet, il y a une stratégie offensive qui consiste à développer un partenariat à partir d’Abidjan, pour arroser la zone », a-t-il souligné.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné avait annoncé début février que « Air Côte d’Ivoire va démarrer ses activités fin avril ».
« L’Etat de Côte d’Ivoire aura 51% du capital, donc restera l’actionnaire majoritaire », Air France détiendra 35% et 14% iront à des investisseurs privés, a ajouté le porte-parole.
Le capital de cette compagnie qui remplace Air Ivoire est d’environ 25 milliards FCFA (quelque 38 millions d’euros), avait-il précisé.
« On est bien avancé sur le sujet (…) ce sera avril ou début mai. Nous sommes moins concernés par le délai que par la qualité et la fiabilité qu’on veut donner à la nouvelle compagnie », a souligné un proche de M. Juniac.
Il y a environ deux ans, Air Ivoire a cessé ses vols, plombée par une dette gigantesque et des effectifs pléthoriques. Elle était détenue à 49,5% par l’Etat et à 50,5% par CFI Aérien, filiale du groupe Atlantique, propriété de l’homme d’affaires Bernard Koné Dossongui, considéré comme un soutien de l’ex-président Laurent Gbagbo.
AFP