Le roi du Swaziland Mswati III a annoncé vendredi la dissolution du Parlement dans la perspective des élections du 20 septembre, alors que la plupart des opposants appellent au boycott d’un scrutin qu’ils considèrent comme une mascarade.
« Aujourd’hui, le Parlement est dissous afin que la Nation puisse, demain, nommer des candidats qui se présenteront aux élections dont les vainqueurs seront législateurs », a déclaré le dernier monarque absolu d’Afrique à des sujets rassemblés devant son palais de Ludzidzini, près de la capitale Mbabane.
« J’exhorte les Swazis à désigner des personnes qui vont promouvoir la paix et la stabilité qui font la renommée du pays, et non des gens qui vont semer la division dans la Nation », a insisté Mswati III.
Le roi gouvernera par décrets avec son conseil des ministre d’ici le scrutin, a-t-il ajouté.
La chambre basse de son Parlement compte 65 députés dont 10 sont directement choisis par le roi.
Le multipartisme a été aboli en 1973 par Sobhuza II, le père de Mswati.
Les candidats aux élections ne peuvent pas se présenter sous les couleurs d’un parti mais uniquement se présenter en leur propre nom et représenter leur circonscription. Leur candidature doit auparavant être adoubée dans chaque chefferie.
Petit royaume aux traditions vivaces d’environ 1,1 million d’habitants coincé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, le Swaziland s’est doté en 2005 d’une Constitution qui a théoriquement rétabli la liberté d’expression, mais sans effet dans la pratique, selon les observateurs.
Les syndicats et la majeure partie de l’opposition (Pudemo, NNLC, et CPS) appellent en conséquence à boycotter le vote.
afp
« Aujourd’hui, le Parlement est dissous afin que la Nation puisse, demain, nommer des candidats qui se présenteront aux élections dont les vainqueurs seront législateurs », a déclaré le dernier monarque absolu d’Afrique à des sujets rassemblés devant son palais de Ludzidzini, près de la capitale Mbabane.
« J’exhorte les Swazis à désigner des personnes qui vont promouvoir la paix et la stabilité qui font la renommée du pays, et non des gens qui vont semer la division dans la Nation », a insisté Mswati III.
Le roi gouvernera par décrets avec son conseil des ministre d’ici le scrutin, a-t-il ajouté.
La chambre basse de son Parlement compte 65 députés dont 10 sont directement choisis par le roi.
Le multipartisme a été aboli en 1973 par Sobhuza II, le père de Mswati.
Les candidats aux élections ne peuvent pas se présenter sous les couleurs d’un parti mais uniquement se présenter en leur propre nom et représenter leur circonscription. Leur candidature doit auparavant être adoubée dans chaque chefferie.
Petit royaume aux traditions vivaces d’environ 1,1 million d’habitants coincé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, le Swaziland s’est doté en 2005 d’une Constitution qui a théoriquement rétabli la liberté d’expression, mais sans effet dans la pratique, selon les observateurs.
Les syndicats et la majeure partie de l’opposition (Pudemo, NNLC, et CPS) appellent en conséquence à boycotter le vote.
afp