Plus de 100.000 civils sont coupés de toute aide humanitaire à cause des affrontements entre communautés rivales dans l’Etat de Jonglei au Soudan du Sud, ont déclaré mercredi des organisations humanitaires et les Nations unies.
Des milliers d’hommes armés d’ethnies Lou Nuer et Murle s’opposent depuis près de deux semaines sous le regard impuissant des troupes du gouvernement et des Casques bleus de l’ONU.
La coordinatrice des opérations humanitaires de l’ONU, Valerie Amos, s’est déclarée « inquiète par la détérioration de la situation humanitaire du département de Pibor dans l’Etat de Jonglei, où quelque 100 000 civils ont été coupés d’assistance vitale en raison des combats ».
« Aussi longtemps que les combats continueront, l’acheminement du secours sera limité et nous ne pourrons pas aider ceux qui en ont besoin », a ajouté Mme Amos dans un communiqué.
Médecins Sans Frontières (MSF) a déclaré de son coté que ses « équipes sur place ont traité des centaines de blessés et tentent d’atteindre les milliers supplémentaires qui se sont réfugiés dans la nature ».
Les équipes de MSF ont traité jusqu’ici 176 blessés dont 128 présentant des blessures par balles, a précisé l’ONG.
Le nombre de miliciens impliqués dans les récents combats semble comparable à celui des massacres de fin 2011 dans la même région.
Quelque 8.000 Lou Nuer avaient alors marché vers Pibor, peuplé de leurs rivaux murle.
L’ONU avait estimé qu’environ 600 personnes avaient été massacrées. Des responsables locaux avaient fait état d’un bilan bien plus élevé.
afp
Des milliers d’hommes armés d’ethnies Lou Nuer et Murle s’opposent depuis près de deux semaines sous le regard impuissant des troupes du gouvernement et des Casques bleus de l’ONU.
La coordinatrice des opérations humanitaires de l’ONU, Valerie Amos, s’est déclarée « inquiète par la détérioration de la situation humanitaire du département de Pibor dans l’Etat de Jonglei, où quelque 100 000 civils ont été coupés d’assistance vitale en raison des combats ».
« Aussi longtemps que les combats continueront, l’acheminement du secours sera limité et nous ne pourrons pas aider ceux qui en ont besoin », a ajouté Mme Amos dans un communiqué.
Médecins Sans Frontières (MSF) a déclaré de son coté que ses « équipes sur place ont traité des centaines de blessés et tentent d’atteindre les milliers supplémentaires qui se sont réfugiés dans la nature ».
Les équipes de MSF ont traité jusqu’ici 176 blessés dont 128 présentant des blessures par balles, a précisé l’ONG.
Le nombre de miliciens impliqués dans les récents combats semble comparable à celui des massacres de fin 2011 dans la même région.
Quelque 8.000 Lou Nuer avaient alors marché vers Pibor, peuplé de leurs rivaux murle.
L’ONU avait estimé qu’environ 600 personnes avaient été massacrées. Des responsables locaux avaient fait état d’un bilan bien plus élevé.
afp