Le prix des traitements antirétroviraux (TAR) de base ont nettement baissé mais les traitements réservés aux malades à un stade avancé, dès lors qu’ils sont brevetés, sont « inaccessibles » dans les pays les plus pauvres où le HIV fait des ravages, a dénoncé mardi l’ONG Médecins sans frontières (MSF).
Le prix des TAR de première et deuxième ligne ont chuté de 29 et 28% depuis 2012 mais les traitements de troisième ligne –destinés aux patients dont la maladie a été détectée trop tard ou pour qui les premiers se sont révélés inefficaces– sont 15 fois plus chers.
« Leur prix est trop élevé à cause des brevets », a estimé MSF lors d’une conférence de l’International AIDS Society à Kuala Lumpur.
Grâce aux médicaments génériques, le coût d’une trithérapie précoce est aujourd’hui inférieur à 140 dollars (139) par an et par personne, alors qu’il était encore l’an dernier de 172 dollars, et le coût d’un TAR de deuxième ligne est de 303 dollars.
En revanche un traitement en « dernier ressort » coûte plus de 2.000 dollars dans les pays pauvres. En Arménie, par exemple, un seul antirétroviral –sur trois ou quatre nécessaires– revient à plus de 13.000 dollars
En 2012, 9,7 millions de personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire contre 300.000 en 2002, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’augmentation de l’accès aux traitements s’est poursuivie, avec à la fin de l’année 1,6 million de bénéficiaires de plus qu’en 2011, soit la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée et celle-ci concerne principalement la région Afrique.
Selon les estimations de l’OMS et de l’Onusida, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2011 dans le monde.
afp
Le prix des TAR de première et deuxième ligne ont chuté de 29 et 28% depuis 2012 mais les traitements de troisième ligne –destinés aux patients dont la maladie a été détectée trop tard ou pour qui les premiers se sont révélés inefficaces– sont 15 fois plus chers.
« Leur prix est trop élevé à cause des brevets », a estimé MSF lors d’une conférence de l’International AIDS Society à Kuala Lumpur.
Grâce aux médicaments génériques, le coût d’une trithérapie précoce est aujourd’hui inférieur à 140 dollars (139) par an et par personne, alors qu’il était encore l’an dernier de 172 dollars, et le coût d’un TAR de deuxième ligne est de 303 dollars.
En revanche un traitement en « dernier ressort » coûte plus de 2.000 dollars dans les pays pauvres. En Arménie, par exemple, un seul antirétroviral –sur trois ou quatre nécessaires– revient à plus de 13.000 dollars
En 2012, 9,7 millions de personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire contre 300.000 en 2002, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’augmentation de l’accès aux traitements s’est poursuivie, avec à la fin de l’année 1,6 million de bénéficiaires de plus qu’en 2011, soit la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée et celle-ci concerne principalement la région Afrique.
Selon les estimations de l’OMS et de l’Onusida, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2011 dans le monde.
afp