La Confédération africaine de football (CAF) a levé l’interdiction de l’organisation de matchs internationaux en Libye, imposée depuis deux ans à ce pays en raison de l’insécurité, a annoncé mardi le ministère libyen de la Jeunesse et du Sport.
Le ministère a publié sur sa page Facebook la décision de la CAF qui donne le feu vert au club d’Al-Nasr Benghazi (est) de jouer à domicile contre le club marocain d’AS FAR en 16e de finale retour de la Coupe de la CAF.
La CAF a de son côté fait part sur son site internet sa décision de « lever l’interdiction imposée à l’organisation des matches à domicile de toutes les équipes libyennes engagées dans les compétitions de la CAF sur le territoire libyen ».
« Le comité exécutif de la CAF a dépêché une importante délégation en Libye pour évaluer la conjoncture sécuritaire dans ce pays et s’informer de près si toutes les conditions de sécurité pouvaient être respectées », a précisé l’instance.
« Cette délégation s’est rendue sur les lieux et a reçu des autorités compétentes et de la Fédération libyenne de football tous les engagements et les garanties sécuritaires nécessaires afin que les matches qui seront organisés en Libye soient joués dans de bonnes conditions sécuritaires », a expliqué la CAF.
La Libye est déterminée à organiser la Coupe d’Afrique des nations en 2017 (CAN-2017) notamment pour marquer la normalisation de la vie dans un pays en proie à l’insécurité et à la violence.
La Libye devait accueillir la CAN-2013, mais l’édition a été échangée avec l’Afrique du Sud, hôte prévue de la CAN-2017, en raison du conflit armé de 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi.
afp