jeudi, avril 25, 2024
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Une vidéo d'un otage français enlevé au Nigeria visionnée par ses proches

Une vidéo d'un otage français enlevé au Nigeria visionnée par ses proches
Anne-Marie Collomp, l’épouse de l’otage français Francis Collomp, enlevé dans le nord du Nigeria le 19 décembre 2012, a pu visionner lundi une vidéo enregistrée par les ravisseurs de son mari peu après le rapt, a-t-on appris auprès de ses proches.
Dans ce document parvenu fin décembre aux autorités françaises, l’ingénieur français, âgé de 63 ans, s’adresse au président François Hollande.
Cet enregistrement vidéo a été présenté lundi à Anne-Marie Collomp, à La Réunion, où réside le couple, par Didier Le Bret, responsable du centre de crise au ministère des Affaires étrangères.
Cet émissaire du Quai d’Orsay s’est entretenu pendant une heure et demie avec l’épouse de l’otage.
« Je suis rassurée, je pensais découvrir mon mari en plus mauvaise situation », a sobrement commenté auprès de la presse Anne-Marie Collomp, à l’issue de l’entrevue. Tout comme Didier Le Bret, elle a souhaité un maximum de discrétion sur le contenu de la vidéo.
Le déplacement de Didier Le Bret à La Réunion avait été initialement programmé début janvier, mais avait été annulé en raison de l’arrivée d’un cyclone sur l’île.
Fin décembre, la famille de Francis Collomp, 63 ans, avait lancé un appel aux ravisseurs pour demander sa libération, rappelant qu’il était « malade » et avait « besoin d’un traitement régulier », dans une vidéo postée sur YouTube.
« Je m’adresse aux ravisseurs de Monsieur Collomp Francis », avait déclaré la belle-soeur de l’otage français, Gilda Marbois, dans cette vidéo enregistrée par le site d’information réunionnais Imaz Press Réunion.
L’ingénieur, qui vivait à La Réunion et dont l’épouse est réunionnaise, a été enlevé le 19 décembre à Rimi, dans l’Etat du Katsina (nord du Nigeria), lors d’une attaque de sa résidence par une trentaine d’hommes armés. Le rapt a été revendiqué par le groupe islamiste Ansaru qui serait lié au groupe islamiste Boko Haram. Ce groupe avait justifié l’enlèvement par « la position du gouvernement français et des Français contre l’islam et les musulmans », évoquant l’intervention militaire à cette époque en préparation dans le nord du Mali et la loi de 2011 contre le port du voile intégral en public.
En signe de solidarité avec l’ingénieur, la ville du Port où il résidait avait déployé sur la façade de sa mairie une grande photo de lui. 

AFP 

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