Un Zimbabwéen s’est fait voler ses dreadlocks, parure très recherchée lorsque les cheveux sont naturels, dans une discothèque d’Afrique du Sud, pour alimenter un marché avide d’extensions capillaires, a rapporté mardi un journal local.
Selon le Times, Mutsa Madonko, qui s’était fait pousser ses boucles pendant dix longues années, se les ait fait couper récemment alors qu’il dansait dans une boîte de Johannesburg.
Les dreadlocks naturelles sont vendues à des prix variant de 200 à 2.500 rand (entre 16 et 278 euros), selon leur longueur, précise le Times.
Cette extension de chevelure humaine, portée également par les hommes et les femmes, est cousue dans les cheveux mêmes.
Les parures synthétiques sont en usage depuis longtemps, mais selon le Times la demande est désormais très forte pour les dreadlocks 100% naturels, en Afrique du Sud.
Ces dreadlocks sont devenus « très populaires, et dans une journée normale nous en posons une dizaine », a expliqué au journal John Wushe, coiffeur à Johannesburg.
Cette nouvelle mode a donné naissance à une industrie très rentable et en expansion, les cheveux indiens et brésiliens étant les plus populaires parmi les femmes dans le monde.
AFP