jeudi, mars 28, 2024
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Afrique du Sud: plus de 3.500 grévistes licenciés mardi dans des mines

Afrique du Sud: plus de 3.500 grévistes licenciés mardi dans des mines
Le groupe sud-africain Gold One a annoncé mardi le licenciement de plus de 1.400 employés, tandis que le petit producteur de platine Atlatsa va se séparer de 2.161 mineurs, après une grève sauvage entamée dans les deux cas le 1er octobre. La direction de Gold One, qui avait d’abord suspendu les grévistes de sa mine d’or d’Ezulwini (ouest de Johannesburg) après avoir obtenu de la justice du travail l’interdiction du mouvement, a « conclu que, dans la plupart des cas, il n’y avait pas suffisamment de facteurs atténuants contre la sanction du licenciement », a-t-elle précisé dans un communiqué.
Les 1.435 mineurs concernés, sur un effectif total de 1.900 personnes à Ezulwini, peuvent faire appel jusqu’à jeudi.
Coté à Johannesburg et Sydney, Gold One est contrôlé par des capitaux chinois (Baiyin Nonferrous Metal Group et China-Africa Development Bank, notamment).
Suivant un scénario courant dans les conflits sociaux jugés illégaux en Afrique du Sud, le groupe avait déjà licencié en juin plus de la moitié des employés de sa principale mine d’or de Modder East (est de Johannesburg) après une grève sauvage organisée par un syndicat minoritaire. La plupart ont depuis été réembauchés. Le conflit avait fait deux morts, selon la direction.
Le tableau est très similaire pour Atlatsa, qui a la particularité d’être un groupe contrôlé par des capitaux noirs.

Afrique du Sud: plus de 3.500 grévistes licenciés mardi dans des mines
Les mineurs de Bokoni (nord), site détenu à 51% par Aplatsa et 49% par le numéro un mondial du platine Anglo American Platinum (Amplats), ont jusqu’à mercredi soir pour faire appel.
L’Afrique du Sud est touchée depuis deux mois par une vague de grèves sauvages qui a démarré de façon sanglante à la mine de platine de Marikana près de Rustenburg (nord) avant de s’étendre à tout ce bassin minier, puis à des mines d’or et dans une moindre mesure, de chrome et de charbon.
Les mineurs contestent le Syndicat national des mineurs (NUM), jugé trop mou, et réclament d’importantes augmentations de salaires.
Amplats a annoncé vendredi le licenciement de 12.000 mineurs –plus de 40% de ses effectifs– à Rustenburg, où ses opérations sont quasi paralysées par une grève sauvage depuis le 12 septembre.
Le groupe a menacé d’en licencier 8.000 autres à Northam (nord), selon le NUM.

AFP

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