Le Congo et la Chine ont conclu mardi à Brazzaville sept accords d’un montant total de plus de 975 millions d’euros, dont les fonds serviront surtout à reconstruire la zone de la capitale congolaise détruite par des explosions début mars.
Ces accords sont intervenus au deuxième jour d’une visite de 72 heures du vice-Premier ministre chinois du conseil des affaires d’Etat, Hui Liangyu. Ce dernier a paraphé sept accords -dont six financiers- avec le président congolais Denis Sassou Nguesso, selon un communiqué.
Brazzaville et Pékin ont signé « un mémorandum sur le financement de la reconstruction des quartiers sinistrés » par les explosions d’un dépôt de munitions le 4 mars pour un coût plus de 792 millions d’euros.
Les explosions, survenues dans le dépôt de munitions de la caserne du camp des blindés à Mpila, quartier est de Brazzaville, avaient fait près de 300 morts, plus de 2.300 blessés et 17.000 sans-abri, dont près de la moitié vit encore dans des camps de fortune.
Hui Liangyu s’est rendu dans la zone du sinistre, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Les opérations de dépollution de la zone du sinistre sont très avancées. L’épicentre a été dépollué à 80% », a expliqué à l’AFP le colonel Jean Bamanika, superviseur des opérations.
Les autres accords conclus portent sur « la convention de financement du projet de couverture nationale en télécommunications » pour plus de 54 millions d’euros, « la convention de crédit pour la construction d’une route » dans le nord du pays (60 millions d’euros), « la convention relative au projet de construction des logements sociaux » (55 millions d’euros), ainsi qu’un accord de prêt sans intérêt et un accord de don de plus de 5,7 millions d’euros.
Le Congo a également inauguré mardi un Centre de démonstration des techniques agricoles financé par la Chine pour plus de 4,2 millions d’euros.
AFP