jeudi, décembre 26, 2024
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La SNCF s'inspire de Ryanair pour lancer des trains low-cost

La SNCF s'inspire de Ryanair pour lancer des trains low-cost

Le président de la SNCF Guillaume Pepy l’avait indiqué en décembre dernier : la SNCF travaille sur plusieurs offres low-cost. Selon RTL, la société ferroviaire entend lancer en 2013 des trains à services simplifiés commercialisés à des prix très aggresifs : moins de 25 euros l’aller simple sur les lignes à partir de la la gare de Marne-la-Vallée vers Marseille et Montpellier (via Lyon Saint-Exupéry).

Ce prix qui serait inférieur au moins cher des tarifs Prem’s pourrait être le seul proposé aux voyageurs, quelle que soit la date de la réservation du billet. Ce serait une révolution dans le monde du transport, où les prix d’appel ne représentent qu’une minorité de sièges d’un avion ou d’un train pour permettre la rentabilité de l’avion ou du train. C’est là la seule grosse différence avec les Ryanair et autres low-costs aériennes.

Bénéfices en 2017

Comme ces dernières, la SNCF densifierait au maximum la configuration des quatre rames duplex prévues pour assurer ces lignes. C’est-à-dire qu’elle augmenterait le nombre de sièges dans les trains. Ainsi, il n’y aurait ni première classe, ni wagon restaurant, selon RTL. Comme les low-cost aériennes, les billets ne seront disponibles que sur Internet, et ne seront pas remboursables. Et un seul bagage ne serait gratuit, le deuxième pouvant devenir payant.

Outre la distribution, les conditions et le niveau tarifaire, le choix de la gare périphérique (un peu comme Beauvais dans l’aérien)…, les conditions de travail semblent également se rapprocher de celles de Ryanair, si l’on en croit Challenges. Selon notre confrère, il sera « ponctuellement » demandé aux cheminots d’aider les sociétés de nettoyage des rames, malgré la présence systématique à bord d’un « nettoyeur en circulation ». Par ailleurs, développe Challenges, la suppression de la voiture bar, permettra de transformer cet espace en salle de repos, qui permettra aux cheminots de faire des pauses et de poursuivre leur journée de travail.

Quant à « leur rémunération, elle sera située entre celle d’un cheminot travaillant dans un TER et celle d’un cheminot conduisant un TGV ». Ce qui promet une belle empoignade avec les syndicats. Enfin, Challenges explique que la direction compter transporter 1,6 million de passagers en 2013 et jusqu’à 2,5 millions en 2020, trois ans après avoir dégagé les premiers bénéfices, en 2017.

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