Un avion de ligne avec à son bord 153 passagers s’est écrasé dimanche sur un quartier populaire de la capitale économique nigériane Lagos, ne laissant quasiment aucun espoir de retrouver des survivants. Aucun bilan précis n’était disponible dimanche soir, et les causes du crash de l’appareil, qui est venu heurter de plein fouet un immeuble de deux étages avant de s’embraser, n’étaient pas encore connues.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a décrété trois jours de deuil national, et ordonné « une enquête la plus complète possible » sur l’accident, selon la présidence.
« C’était un avion de la compagnie Dana en provenance d’Abuja pour Lagos, avec 153 passagers à son bord », a annoncé à l’AFP le directeur de l’Aviation civile, Harold Demuren, doutant qu’il y ait de possible survivant.
« Nous n’avons encore (retrouvé) aucun survivant », a déclaré en début de soirée M. Demuren, près de quatre heures après le crash. Il n’a pas mentionné le nombre de victimes parmi les résidents.
L’avion s’est écrasé sur le quartier populaire d’Iju, à proximité de l’aéroport international dans le nord de la ville, réputée la plus grande agglomération du continent africain avec près de 15 millions d’habitants.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a décrété trois jours de deuil national, et ordonné « une enquête la plus complète possible » sur l’accident, selon la présidence.
« C’était un avion de la compagnie Dana en provenance d’Abuja pour Lagos, avec 153 passagers à son bord », a annoncé à l’AFP le directeur de l’Aviation civile, Harold Demuren, doutant qu’il y ait de possible survivant.
« Nous n’avons encore (retrouvé) aucun survivant », a déclaré en début de soirée M. Demuren, près de quatre heures après le crash. Il n’a pas mentionné le nombre de victimes parmi les résidents.
L’avion s’est écrasé sur le quartier populaire d’Iju, à proximité de l’aéroport international dans le nord de la ville, réputée la plus grande agglomération du continent africain avec près de 15 millions d’habitants.
Une épaisse fumée noire s’est immédiatement élevée dans le ciel depuis la zone du crash, a-t-on constaté. Dans sa chute, l’avion a heurté de plein fouet un immeuble de deux étages, et balayé un terrain sur lequel étaient bâtis une église et un petit atelier d’imprimerie.
Selon des habitants interrogés par l’AFP, l’avion de ligne, volant à très basse altitude dans un bruit assourdissant de réacteur, a d’abord percuté l’immeuble.
L’appareil « a volé très bas (…) dans un vacarme infernal, avant de s’écraser sur une zone d’habitation (…). Il s’est ensuite embrasé », a raconté un témoin.
Selon des habitants interrogés par l’AFP, l’avion de ligne, volant à très basse altitude dans un bruit assourdissant de réacteur, a d’abord percuté l’immeuble.
L’appareil « a volé très bas (…) dans un vacarme infernal, avant de s’écraser sur une zone d’habitation (…). Il s’est ensuite embrasé », a raconté un témoin.
Un autre habitant, Tunji Dawodu, a indiqué qu’il « venait de sortir de l’église vers 15H30 quand il a entendu un bruit très fort. J’ai pensé que c’était une explosion », a-t-il dit. « Ensuite une grande flamme s’est élevée de l’immeuble contre lequel l’avion s’est écrasé », a-t-il ajouté.
Selon les témoignages contradictoires d’autres habitants, l’avion a piqué du nez. De nombreux débris, parmi lesquels une aile détachée de la carlingue, étaient visibles sur les lieux de la catastrophe, où convergeaient secouristes, policiers et des centaines de badauds.
La queue blanche de l’avion, arrachée du reste de la carlingue, était visible au milieu des décombres en feu, à côté d’un réacteur métallique déchiqueté.
Une dizaine de corps carbonisés ont été retirés des décombres de l’immeuble détruit, et pourraient être ceux des occupants du bâtiment, selon un membre des équipes de secours.
« Les restes de l’avion continuent de se consummer à l’heure où je vous parle et les fumées polluent toute la zone, compliquant encore un peu plus la tâche des secours », a expliqué sur place un porte-parole de l’Agence nationale de coordination des secours, Tunji Oketunbi.
Selon les témoignages contradictoires d’autres habitants, l’avion a piqué du nez. De nombreux débris, parmi lesquels une aile détachée de la carlingue, étaient visibles sur les lieux de la catastrophe, où convergeaient secouristes, policiers et des centaines de badauds.
La queue blanche de l’avion, arrachée du reste de la carlingue, était visible au milieu des décombres en feu, à côté d’un réacteur métallique déchiqueté.
Une dizaine de corps carbonisés ont été retirés des décombres de l’immeuble détruit, et pourraient être ceux des occupants du bâtiment, selon un membre des équipes de secours.
« Les restes de l’avion continuent de se consummer à l’heure où je vous parle et les fumées polluent toute la zone, compliquant encore un peu plus la tâche des secours », a expliqué sur place un porte-parole de l’Agence nationale de coordination des secours, Tunji Oketunbi.
L’appareil est tombé sur une église et un immeuble de deux étages, a confirmé ce responsable.
« (…) L’un de nos avions s’est écrasé aujourd’hui dans la périphérie de Lagos », a simplement déclaré à l’AFP un porte-parole de Dana Air, Tony Usidamen.
La compagnie domestique Dana Air, qui jouit d’une réputation de sérieux sur le marché local, a débuté ses activités en novembre 2008 et est aujourd’hui l’une des principales compagnies nigérianes, alignant une flotte d’appareils de type MD-83, selon son site internet.
Ses avions relient quotidiennement, jusqu’à 27 vols par jour, les villes d’Abuja, Calabar, Lagos, Port Harcourt et Uyo.
Samedi soir, un avion cargo nigérian a manqué son atterrissage à l’aéroport international d’Accra, capitale du Ghana, autre pays d’Afrique de l’Ouest, percutant un minibus et tuant dix occupants du véhicule.
Les quatre membres de l’équipage, dont les deux pilotes du Boeing 727 de la compagnie Allied Air en provenance de Lagos, ont survécu à l’accident.
Depuis 1992, date du crash d’un avion de transport militaire nigérian près de Lagos qui avait fait 158 morts, le Nigeria a connu au moins six catastrophes aériennes d’envergure dont les bilans s’élevaient à chaque fois entre cent et cent-cinquante tués.
Trois avions de ligne de compagnies intérieures s’étaient notamment écrasés en moins d’un an, d’octobre 2005 à octobre 2006, faisant au moins 320 morts pour ces seuls incidents.
« (…) L’un de nos avions s’est écrasé aujourd’hui dans la périphérie de Lagos », a simplement déclaré à l’AFP un porte-parole de Dana Air, Tony Usidamen.
La compagnie domestique Dana Air, qui jouit d’une réputation de sérieux sur le marché local, a débuté ses activités en novembre 2008 et est aujourd’hui l’une des principales compagnies nigérianes, alignant une flotte d’appareils de type MD-83, selon son site internet.
Ses avions relient quotidiennement, jusqu’à 27 vols par jour, les villes d’Abuja, Calabar, Lagos, Port Harcourt et Uyo.
Samedi soir, un avion cargo nigérian a manqué son atterrissage à l’aéroport international d’Accra, capitale du Ghana, autre pays d’Afrique de l’Ouest, percutant un minibus et tuant dix occupants du véhicule.
Les quatre membres de l’équipage, dont les deux pilotes du Boeing 727 de la compagnie Allied Air en provenance de Lagos, ont survécu à l’accident.
Depuis 1992, date du crash d’un avion de transport militaire nigérian près de Lagos qui avait fait 158 morts, le Nigeria a connu au moins six catastrophes aériennes d’envergure dont les bilans s’élevaient à chaque fois entre cent et cent-cinquante tués.
Trois avions de ligne de compagnies intérieures s’étaient notamment écrasés en moins d’un an, d’octobre 2005 à octobre 2006, faisant au moins 320 morts pour ces seuls incidents.
AFP