
Ils brandissaient des portraits du candidat à la présidentielle présenté par Parti de la liberté et de la justice (PLJ), parti issu des Frères musulmans, Mohammed Morsi, qui selon des sondages incertains semble à la traîne.
La confrérie, première force au Parlement, a mis tout son poids pour soutenir son candidat, qui n’est pourtant pas son premier choix, car le candidat qu’elle avait initialement présenté, le charismatique Khaïrat al-Chater, a été disqualifié en raison d’une condamnation ancienne.
Les Frères musulmans, qui ont accumulé faux-pas et revirements, brouillant leur image aux yeux de nombreux Egyptiens pendant la campagne, ont multiplié les manifestations de masse pour démontrer qu’ils restaient la première force politique du pays.
« Nous sommes très optimistes », a assuré un des manifestants, Ahmed Zaki, interrogé sur les chances de M. Morsi. « Sinon, nous ne nous serions pas donné tout ce mal… »
Dans le cortège se mêlaient hommes et femmes de tous âges, arborant des pancartes proclamant « Mohammed Morsi président ».
« L’un des éléments qui nous distingue des autres c’est que nous ne vénérons pas une personnalité mais un programme », a souligné M. Zaki, même si certains n’hésitaient pas à dire qu’ils regrettaient l’élimination de M. Chater.
AFP