Parler de crise économique en Afrique n’est pas un phénomène nouveau parce qu’elle fait partie du quotidien de l’Africain. Quand bien même l’Afrique regorge dans son sous- sol des richesses immensément variées, elle a toujours subi les crises de tous genres dans le cours de son histoire.
La crise en effet étymologiquement parlant tire son sens sur le plan médical de l’idée de douleur et d’opportunité. De même sur le plan psychologique elle est vue comme une opportunité à un système de pouvoir changer, d’évoluer et selon le psychologue Lugdivine BOUT comme une opportunité d’apprentissage.
La crise économique mondiale de 1929 a été un évènement majeur dans l’histoire du capitalisme. Elle a permis aussi à certains pays industrialisés de repositionner leur économie et d’accroitre leurs sociétés. Le continent Africain ayant subi toutes les atrocités et crises ces deux derniers siècles a t-il pu en tirer profit ? Comment l’Afrique se prépare t – elle aux conséquences de La nouvelle crise qui a débuté depuis 2007 ? A t-elle les moyens d’y faire face ? Se référant à la définition du terme crise, avec les potentialités économiques et ressources naturelles que dispose ce continent , nous sommes tentés de nous demander si cette dernière crise n’est pas une opportunité pour l’Afrique de prendre un envol pour son développement ?
En effet pour un rappel de l’histoire de la crise mondiale, la plus récente fut celle de 1929. Elle déclenchera le 24 octobre 1929 aux états –unis. Ce jour là fut appelé « Jeudi noir ou black Thursday ». C’est le crash boursier de Wall Street qui plongera l’économie américaine et bientôt l’économie mondiale dans la tourmente. Le 24 octobre 16 millions de titres seront bradés sur le marché sans trouver toute fois preneur. Des centaines de milliers d’actionnaires se trouvèrent ruinés. En moins de trois ans la plupart des banques Américaines fermèrent leurs portes.
Pour s’en sortir le seul moyen des banques fut de ne plus concéder de prêts à l’étranger mais de réclamer ceux déjà effectués. L’Amérique cesse donc de faire circuler autour de la planète le dollars et la conséquence immédiate fut l’expansion de la crise à l’ensemble des pays industrialisés.
Aujourd’hui la crise économique que le monde vit a débuté avec la crise financière de 2007 marquée par une crise de liquidé et parfois de manque de solvabilité tant au niveau des banques que des états. On assiste donc à la raréfaction des crédits aux entreprises. Malgré cela dans certains pays comme la chine les prêts bancaires ont fortement progressé. En 2008 la plupart des pays industrialisés rentrent en récession. La crise mondiale se confirme parce que tous les pays y compris les USA rentrent en récession sauf l’Australie. La particularité de cette crise est qu’elle est marquée par une forte hausse du prix du pétrole et des produits agricoles. Elle s’accompagne aussi des risques d’instabilités politiques. Ainsi on assiste en décembre 2008 une période de troubles qui s’est poursuivie jusqu’ en février 2009 dans plusieurs pays Européens dont la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie et aux Etats-Unis d’Amérique. En janvier 2009 c’est le tour de l’Islande qui sera obligé d’organiser de nouvelles élections deux ans avant le terme normal. A la suite ça sera la Lituanie et la Lettonie. Les pays Asiatiques ont été également le théâtre de plusieurs protestations.
Le journal « Business WEEK » dans son édition de mars 2009 note que l’instabilité politique globale s’accroit suite à la crise et crée de nouveaux challenges qui doivent être gérés. En effet les conséquences de la crise ont effectivement affecté les pays Africains avec la multiplication des troubles sociaux et des coups de forces militaires dans plusieurs pays.
Néanmoins avec la mondialisation l’Afrique a encore de grandes chances de sortir honorablement de cette crise pour se repositionner sur le marché international créant de nouveaux rapports commerciaux. Il faut signaler que pendant que la crise sévit dans le monde entier la chine par contre ayant connu une croissance de 7,7 % a eu un effet positif sur nombre de pays Africains. Les pays Africains producteurs de matières premières ont vu leur croissance soutenue considérablement par la Chine. Ainsi la Chine semble renforcer son influence en Afrique créant de nouvelles perspectives à plusieurs pays pour faire face à la crise. C’est d’ailleurs une des grandes opportunités que l’Afrique puisse avoir pour émerger pendant que l’Europe et les Etats – Unis d’Amérique cherchent les solutions pour faire face à cette crise. L’Union Européenne ayant constaté l’avancée notoire de la Chine essaie de tous les moyens pour consolider d’autres rapports financiers avec ce pays. La chine qui reste intransigeant sur sa position&
nbsp; de protectionniste de son statut de pays émergeant semble plus tôt sensible aux offres des pays du tiers monde.
L’Afrique semble attirer quelques investisseurs Européens et Américains conscients des ressources économiques que regorge son sous-sol. Finalement elle devient un terrain de lutte, et une destination d’espoir pour les grandes puissances industrielles. Ce chapitre nous rappelle le film « AFRIQUE PARADIS » du réalisateur Béninois Syvestre AMOUSSOU, dont nous livrons un bref résumé :
« Une Afrique unie, prospère et hospitalière, terre d’accueil pour des immigrants européens en quête de fortune et d’une vie meilleure. C’est le regard ambitieux que jette le réalisateur sur le continent africain, à travers Afrique – Paradis.
Racisme, xénophobie, intolérance… Il dénonce, avec humour et second degré, la dure réalité des immigrés africains en Occident, qu’ils soient clandestins ou en situation régulière. Mais dans Afrique Paradis les rôles sont inversés : c’est une Afrique prospère qui devient terre d’accueil pour une grande vague d’immigrés européens fuyant la misère dans leurs pays.
Dans un futur imaginaire, l’Afrique est entrée dans une ère de grande prospérité, tandis que l’Europe a sombré dans la misère et le sous-développement. Olivier, informaticien français sans travail, est prêt à tout pour en trouver. Il vit avec Pauline, institutrice elle aussi au chômage. Vu leur situation déplorable en France ils décident de tenter leur chance en Afrique où ils immigrent clandestinement. L’eldorado africain à peine atteint, ils sont arrêtés par la police des frontières et incarcérés dans une résidence de transit, en attendant d’être renvoyés en France. Olivier trompe la vigilance des gardes et s’échappe sans sa fiancée. Il commence alors une vie de clandestin, jusqu’au jour où il récupère les papiers et endosse l’identité d’un blanc tué dans un accident de voiture. Entre-temps, Pauline accepte un poste de bonne dans une famille bourgeoise africaine…… »
Le peuple Africain conscient qu’un jour justice lui sera rendu pour avoir subi toutes les atrocités (esclavage, travail forcé, participation forcée aux deux guerres mondiales ) doit saisir cette opportunité de la crise pour mieux se positionner sur l’échiquier international. Malheureusement les richesses du sous-sol Africain semblent constituer une malédiction pour ce continent. Le pétrole, l’or, le diamant, les produits agricoles etc.…sont la source de tous les conflits ethniques et politiques. Lorsqu’une découverte d’une réserve est faite dans un pays, les mois ou les années qui suivent sont toujours émaillés de guerres ou de coups d’état militaire. Il faut que les Africains se réveillent et prennent conscience qu’aujourd’hui le monde entier a besoin de l’Afrique, et qu’elle est devenue incontournable en ce millenium et donc s’unir et faire preuve de solidarité et d’amour entre ses peuples. Les Africains doivent croire que c’est possible d’emprunter en fin la voie du développement en faisant aussi confiance aux nouvelles générations issues de l’hexagone, de la diaspora Africaine.
René KOUAME (Italie)
(Référence ATRIUM)
La crise en effet étymologiquement parlant tire son sens sur le plan médical de l’idée de douleur et d’opportunité. De même sur le plan psychologique elle est vue comme une opportunité à un système de pouvoir changer, d’évoluer et selon le psychologue Lugdivine BOUT comme une opportunité d’apprentissage.
La crise économique mondiale de 1929 a été un évènement majeur dans l’histoire du capitalisme. Elle a permis aussi à certains pays industrialisés de repositionner leur économie et d’accroitre leurs sociétés. Le continent Africain ayant subi toutes les atrocités et crises ces deux derniers siècles a t-il pu en tirer profit ? Comment l’Afrique se prépare t – elle aux conséquences de La nouvelle crise qui a débuté depuis 2007 ? A t-elle les moyens d’y faire face ? Se référant à la définition du terme crise, avec les potentialités économiques et ressources naturelles que dispose ce continent , nous sommes tentés de nous demander si cette dernière crise n’est pas une opportunité pour l’Afrique de prendre un envol pour son développement ?
En effet pour un rappel de l’histoire de la crise mondiale, la plus récente fut celle de 1929. Elle déclenchera le 24 octobre 1929 aux états –unis. Ce jour là fut appelé « Jeudi noir ou black Thursday ». C’est le crash boursier de Wall Street qui plongera l’économie américaine et bientôt l’économie mondiale dans la tourmente. Le 24 octobre 16 millions de titres seront bradés sur le marché sans trouver toute fois preneur. Des centaines de milliers d’actionnaires se trouvèrent ruinés. En moins de trois ans la plupart des banques Américaines fermèrent leurs portes.
Pour s’en sortir le seul moyen des banques fut de ne plus concéder de prêts à l’étranger mais de réclamer ceux déjà effectués. L’Amérique cesse donc de faire circuler autour de la planète le dollars et la conséquence immédiate fut l’expansion de la crise à l’ensemble des pays industrialisés.
Aujourd’hui la crise économique que le monde vit a débuté avec la crise financière de 2007 marquée par une crise de liquidé et parfois de manque de solvabilité tant au niveau des banques que des états. On assiste donc à la raréfaction des crédits aux entreprises. Malgré cela dans certains pays comme la chine les prêts bancaires ont fortement progressé. En 2008 la plupart des pays industrialisés rentrent en récession. La crise mondiale se confirme parce que tous les pays y compris les USA rentrent en récession sauf l’Australie. La particularité de cette crise est qu’elle est marquée par une forte hausse du prix du pétrole et des produits agricoles. Elle s’accompagne aussi des risques d’instabilités politiques. Ainsi on assiste en décembre 2008 une période de troubles qui s’est poursuivie jusqu’ en février 2009 dans plusieurs pays Européens dont la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie et aux Etats-Unis d’Amérique. En janvier 2009 c’est le tour de l’Islande qui sera obligé d’organiser de nouvelles élections deux ans avant le terme normal. A la suite ça sera la Lituanie et la Lettonie. Les pays Asiatiques ont été également le théâtre de plusieurs protestations.
Le journal « Business WEEK » dans son édition de mars 2009 note que l’instabilité politique globale s’accroit suite à la crise et crée de nouveaux challenges qui doivent être gérés. En effet les conséquences de la crise ont effectivement affecté les pays Africains avec la multiplication des troubles sociaux et des coups de forces militaires dans plusieurs pays.
Néanmoins avec la mondialisation l’Afrique a encore de grandes chances de sortir honorablement de cette crise pour se repositionner sur le marché international créant de nouveaux rapports commerciaux. Il faut signaler que pendant que la crise sévit dans le monde entier la chine par contre ayant connu une croissance de 7,7 % a eu un effet positif sur nombre de pays Africains. Les pays Africains producteurs de matières premières ont vu leur croissance soutenue considérablement par la Chine. Ainsi la Chine semble renforcer son influence en Afrique créant de nouvelles perspectives à plusieurs pays pour faire face à la crise. C’est d’ailleurs une des grandes opportunités que l’Afrique puisse avoir pour émerger pendant que l’Europe et les Etats – Unis d’Amérique cherchent les solutions pour faire face à cette crise. L’Union Européenne ayant constaté l’avancée notoire de la Chine essaie de tous les moyens pour consolider d’autres rapports financiers avec ce pays. La chine qui reste intransigeant sur sa position&
nbsp; de protectionniste de son statut de pays émergeant semble plus tôt sensible aux offres des pays du tiers monde.
L’Afrique semble attirer quelques investisseurs Européens et Américains conscients des ressources économiques que regorge son sous-sol. Finalement elle devient un terrain de lutte, et une destination d’espoir pour les grandes puissances industrielles. Ce chapitre nous rappelle le film « AFRIQUE PARADIS » du réalisateur Béninois Syvestre AMOUSSOU, dont nous livrons un bref résumé :
« Une Afrique unie, prospère et hospitalière, terre d’accueil pour des immigrants européens en quête de fortune et d’une vie meilleure. C’est le regard ambitieux que jette le réalisateur sur le continent africain, à travers Afrique – Paradis.
Racisme, xénophobie, intolérance… Il dénonce, avec humour et second degré, la dure réalité des immigrés africains en Occident, qu’ils soient clandestins ou en situation régulière. Mais dans Afrique Paradis les rôles sont inversés : c’est une Afrique prospère qui devient terre d’accueil pour une grande vague d’immigrés européens fuyant la misère dans leurs pays.
Dans un futur imaginaire, l’Afrique est entrée dans une ère de grande prospérité, tandis que l’Europe a sombré dans la misère et le sous-développement. Olivier, informaticien français sans travail, est prêt à tout pour en trouver. Il vit avec Pauline, institutrice elle aussi au chômage. Vu leur situation déplorable en France ils décident de tenter leur chance en Afrique où ils immigrent clandestinement. L’eldorado africain à peine atteint, ils sont arrêtés par la police des frontières et incarcérés dans une résidence de transit, en attendant d’être renvoyés en France. Olivier trompe la vigilance des gardes et s’échappe sans sa fiancée. Il commence alors une vie de clandestin, jusqu’au jour où il récupère les papiers et endosse l’identité d’un blanc tué dans un accident de voiture. Entre-temps, Pauline accepte un poste de bonne dans une famille bourgeoise africaine…… »
Le peuple Africain conscient qu’un jour justice lui sera rendu pour avoir subi toutes les atrocités (esclavage, travail forcé, participation forcée aux deux guerres mondiales ) doit saisir cette opportunité de la crise pour mieux se positionner sur l’échiquier international. Malheureusement les richesses du sous-sol Africain semblent constituer une malédiction pour ce continent. Le pétrole, l’or, le diamant, les produits agricoles etc.…sont la source de tous les conflits ethniques et politiques. Lorsqu’une découverte d’une réserve est faite dans un pays, les mois ou les années qui suivent sont toujours émaillés de guerres ou de coups d’état militaire. Il faut que les Africains se réveillent et prennent conscience qu’aujourd’hui le monde entier a besoin de l’Afrique, et qu’elle est devenue incontournable en ce millenium et donc s’unir et faire preuve de solidarité et d’amour entre ses peuples. Les Africains doivent croire que c’est possible d’emprunter en fin la voie du développement en faisant aussi confiance aux nouvelles générations issues de l’hexagone, de la diaspora Africaine.
René KOUAME (Italie)
(Référence ATRIUM)
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