Un tribunal d’immigration a annoncé mardi avoir rejeté un appel de Belhassen Trabelsi, le beau-frère de l’ancien président tunisien Ben Ali, ce qui le prive définitivement de son statut de résident permanent au Canada. La Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) avait examiné le 23 avril un appel interjeté par M. Trabelsi, arrivé à Montréal au moment de la chute du régime Ben Ali début 2011, contre une décision de le priver du statut de résident permanent pour n’avoir pas satisfait aux critères de durée de séjour sur le sol canadien.
Le Commission a notamment estimé que l’intéressé n’avait pas apporté de preuves suffisantes pour « démontrer que le système judiciaire en Tunisie est toujours corrompu », qu’il « ne pourra pas avoir droit à un procès équitable ni faire valoir sa défense », et que « les nouvelles autorités tunisiennes maltraitent les détenus », comme il l’avait allégué.
Cependant, un éventuel départ pour la Tunisie de M. Trabelsi, de sa femme et de leurs deux enfants, tous concernés par cette décision, n’est pas attendu dans l’immédiat, l’homme d’affaires ayant demandé à bénéficier du statut de réfugié, ce qui implique une procédure relativement longue.
M. Trabelsi semble envisager différents scénarios: tout en demandant l’asile au Canada, il a publié récemment une « lettre d’excuses » au peuple tunisien, déclarant qu’il était prêt à rentrer dans son pays et subir un procès en bonne et due forme.
Le Commission a notamment estimé que l’intéressé n’avait pas apporté de preuves suffisantes pour « démontrer que le système judiciaire en Tunisie est toujours corrompu », qu’il « ne pourra pas avoir droit à un procès équitable ni faire valoir sa défense », et que « les nouvelles autorités tunisiennes maltraitent les détenus », comme il l’avait allégué.
Cependant, un éventuel départ pour la Tunisie de M. Trabelsi, de sa femme et de leurs deux enfants, tous concernés par cette décision, n’est pas attendu dans l’immédiat, l’homme d’affaires ayant demandé à bénéficier du statut de réfugié, ce qui implique une procédure relativement longue.
M. Trabelsi semble envisager différents scénarios: tout en demandant l’asile au Canada, il a publié récemment une « lettre d’excuses » au peuple tunisien, déclarant qu’il était prêt à rentrer dans son pays et subir un procès en bonne et due forme.
AFP