Le nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a été investi mercredi, après la présentation devant l’Assemblée nationale par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo d’un programme quinquennal aux fortes orientations économiques et sociales. « Sur 388 députés qui ont pris part au vote, 324 députés ont voté pour, 53 députés ont voté contre, 11 députés ont voté abstention. En conséquence, l’assemblée plénière approuve le programme du gouvernement », a déclaré mercredi le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Ce vote vaut investiture du gouvernement.
Le Premier ministre avait présenté lundi un programme devant « consolider » les résultats du gouvernement sortant à travers le « maintien de la stabilité macroéconomique et l’accélération du train de réformes en vue de libérer la croissance à des niveaux compatibles avec la réduction rapide de la pauvreté ».
Ce programme « économique et social » vise à « créer les conditions de stabilité politique, propice à une croissance robuste, redistribuée et créatrice d’emploi, dans une économie stable et compétitive, soutenue par des institutions performantes », a affirmé le ministre sortant des Finances.
Il repose sur la construction d’un Etat à même de soutenir le secteur privé, le développement des infrastructures et des services, dans cet immense pays ravagé par la guerre et la corruption.
Autre priorité: l’amélioration du quotidien des 68 millions de Congolais, dont 71% vivent avec environ un dollar par jour malgré les importantes ressources minières (diamant, coltan, cassitérite…) de la RDC, classée au 196e et dernier rang du classement 2011 de l’indice de développement humain de l’ONU.
Dans son discours d’investiture, le président Joseph Kabila avait dit avoir « reçu 5 sur 5 » le message des électeurs qui réclamaient une « action urgente » sur « le chômage, les revenus des ménages, la satisfaction des besoins sociaux de base, la salubrité de nos villes, les conditions de vie dans nos villages et la distribution de la justice ».
Pour y répondre, le gouvernement prévoit notamment « la création d’emplois décents, la réinsertion socio-économique des jeunes défavorisés, la protection sociale des personnes et groupes vulnérables, la réorganisation de la sécurité sociale » et un meilleur accès à l’eau potable, à l’éducation et à la santé.
Le Premier ministre a également promis que le salaire minimum « sera appliqué et amélioré progressivement en fonction des ressources publiques (…) ».
Afin d' »augmenter la rente au niveau du Trésor public », le gouvernement entend réduire les distortions résultant de l’existence de plusieurs régimes fiscaux » dans le secteur minier, et professionaliser la filière, sujette aux fraudes, a-t-il promis.
Il a par ailleurs souligné que l’Etat reste « particulièrement préoccupé par la dégradation de la situation à l’est du pays », où l’armée affronte des groupes rebelles locaux et étrangers et, depuis le 29 avril, des mutins ex-rebelles emmenés par le général Bosco Ntaganda.
Réputé pour sa rigueur, le Premier ministre a une nouvelle fois appelé le gouvernement à faire preuve d’intégrité et de probité dans sa mission.
Le nouveau gouvernement a été nommé le 28 avril, cinq mois après les élections présidentielle et législatives contestées du 28 novembre qui ont vu la victoire du chef de l’Etat Joseph Kabila et de sa majorité politique.
Ce vote vaut investiture du gouvernement.
Le Premier ministre avait présenté lundi un programme devant « consolider » les résultats du gouvernement sortant à travers le « maintien de la stabilité macroéconomique et l’accélération du train de réformes en vue de libérer la croissance à des niveaux compatibles avec la réduction rapide de la pauvreté ».
Ce programme « économique et social » vise à « créer les conditions de stabilité politique, propice à une croissance robuste, redistribuée et créatrice d’emploi, dans une économie stable et compétitive, soutenue par des institutions performantes », a affirmé le ministre sortant des Finances.
Il repose sur la construction d’un Etat à même de soutenir le secteur privé, le développement des infrastructures et des services, dans cet immense pays ravagé par la guerre et la corruption.
Autre priorité: l’amélioration du quotidien des 68 millions de Congolais, dont 71% vivent avec environ un dollar par jour malgré les importantes ressources minières (diamant, coltan, cassitérite…) de la RDC, classée au 196e et dernier rang du classement 2011 de l’indice de développement humain de l’ONU.
Dans son discours d’investiture, le président Joseph Kabila avait dit avoir « reçu 5 sur 5 » le message des électeurs qui réclamaient une « action urgente » sur « le chômage, les revenus des ménages, la satisfaction des besoins sociaux de base, la salubrité de nos villes, les conditions de vie dans nos villages et la distribution de la justice ».
Pour y répondre, le gouvernement prévoit notamment « la création d’emplois décents, la réinsertion socio-économique des jeunes défavorisés, la protection sociale des personnes et groupes vulnérables, la réorganisation de la sécurité sociale » et un meilleur accès à l’eau potable, à l’éducation et à la santé.
Le Premier ministre a également promis que le salaire minimum « sera appliqué et amélioré progressivement en fonction des ressources publiques (…) ».
Afin d' »augmenter la rente au niveau du Trésor public », le gouvernement entend réduire les distortions résultant de l’existence de plusieurs régimes fiscaux » dans le secteur minier, et professionaliser la filière, sujette aux fraudes, a-t-il promis.
Il a par ailleurs souligné que l’Etat reste « particulièrement préoccupé par la dégradation de la situation à l’est du pays », où l’armée affronte des groupes rebelles locaux et étrangers et, depuis le 29 avril, des mutins ex-rebelles emmenés par le général Bosco Ntaganda.
Réputé pour sa rigueur, le Premier ministre a une nouvelle fois appelé le gouvernement à faire preuve d’intégrité et de probité dans sa mission.
Le nouveau gouvernement a été nommé le 28 avril, cinq mois après les élections présidentielle et législatives contestées du 28 novembre qui ont vu la victoire du chef de l’Etat Joseph Kabila et de sa majorité politique.
AFP