
Six ministres représentant les trois principaux partis participant au gouvernement d’union de M. Mugabe et de son adversaire – et Premier ministre – Morgan Tsvangirai seront du voyage, et ils rencontreront la chef de la diplomatie de l’Union européenne Catherine Ashton, selon le Sunday Mail.
« Notre position est que les sanctions doivent être levées de manière inconditionnelle et c’est ce que nous allons mettre sur la table », a déclaré au journal le ministre de la Justice Patrick Chinamasa, un partisan de M. Mugabe.
« Nous nous félicitons de leur invitation et nous prions pour que la bonne volonté qu’ils ont montré en nous invitant aille jusqu’à la levée de l’embargo », a-t-il ajouté.
L’UE a levé en février l’interdiction de visa et le gel des avoirs qui frappaient 51 personnes afin d’encourager les « progrès » des réformes politiques au Zimbabwe.
Elle a aussi suspendu l’interdiction de voyager qui frappait M. Chinamasa et le ministre des Affaires étrangères Simbarashe Mumbengegwi afin qu’ils puissent se rendre à Bruxelles pour des entretiens, mais a maintenu le gel de leurs avoirs.
Mais 112 personnes sont encore soumis à des mesures de rétorsions.
Les sanctions de l’UE ont été imposées en 2002 après des élections organisées dans un climat de violence et d’intimidation.
AFP