Environ deux mille femmes ont manifesté jeudi à Conakry pour exiger le départ du président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) chargé de préparer les élections législatives, mais accusé d’être un proche du président Alpha Condé, a constaté un journaliste de l’AFP. Vêtues pour la plupart de T-shirts à l’effigie des principaux leaders de l’opposition guinéenne – Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré ou Lansana Kouyaté – ces femmes on scandé des slogans hostiles au président de la Céni, Loucéni Camara.
Jouant avec les mots et le nom du président de la Céni, certaines avaient écrit sur des pancartes: « Nous voulons une Céni sans loups, pas d’élections avec le loup de la Céni, Loucéni doit partir pour nous assurer des élections libres et transparentes ».
Les élections législatives devaient constitutionnellement avoir lieu au plus tard six mois après l’investiture du président Alpha Condé en décembre 2010, mais elles ont été sans cesse reportées depuis.
La Céni avait fini par annoncer le 1er mars avoir arrêté la date du 8 juillet pour ce scrutin, mais l’opposition avait dénoncé une décision unilatérale et déploré que cette date ait été fixée avant même la fin de l’audit du fichier électoral.
De son côté, l’Union européenne (UE) avait averti que sans élections démocratiques, elle ne débloquerait pas d’aide au pays.
Face à ces oppositions, le président Alpha Condé avait annoncé la semaine dernière le report sine die du scrutin du 8 juillet, invoquent des « problèmes techniques ».
Les dernières législatives remontent à juin 2002, à l’époque du régime du président Lansana Conté, décédé en décembre 2008 après 24 ans au pouvoir.
Un Conseil national de transition (CNT) fait actuellement office de Parlement. Il a été mis en place début 2010, durant la transition militaire conduite par le général Sékouba Konaté, qui a cédé le pouvoir à Alpha Condé à l’issue du second tour de la présidentielle de novembre 2010.
Jouant avec les mots et le nom du président de la Céni, certaines avaient écrit sur des pancartes: « Nous voulons une Céni sans loups, pas d’élections avec le loup de la Céni, Loucéni doit partir pour nous assurer des élections libres et transparentes ».
Les élections législatives devaient constitutionnellement avoir lieu au plus tard six mois après l’investiture du président Alpha Condé en décembre 2010, mais elles ont été sans cesse reportées depuis.
La Céni avait fini par annoncer le 1er mars avoir arrêté la date du 8 juillet pour ce scrutin, mais l’opposition avait dénoncé une décision unilatérale et déploré que cette date ait été fixée avant même la fin de l’audit du fichier électoral.
De son côté, l’Union européenne (UE) avait averti que sans élections démocratiques, elle ne débloquerait pas d’aide au pays.
Face à ces oppositions, le président Alpha Condé avait annoncé la semaine dernière le report sine die du scrutin du 8 juillet, invoquent des « problèmes techniques ».
Les dernières législatives remontent à juin 2002, à l’époque du régime du président Lansana Conté, décédé en décembre 2008 après 24 ans au pouvoir.
Un Conseil national de transition (CNT) fait actuellement office de Parlement. Il a été mis en place début 2010, durant la transition militaire conduite par le général Sékouba Konaté, qui a cédé le pouvoir à Alpha Condé à l’issue du second tour de la présidentielle de novembre 2010.
AFP