Des combattants du Front national de libération de l’Azawad (FNLA), nouveau groupe armé formé par des Arabes du Mali, sont entrés vendredi dans la ville de Tombouctou (nord), contrôlée depuis le 1er avril par le groupe islamiste Ansar Dine. « Environ cent véhicules chargés de combattants armés du FNLA sont venus aujourd’hui au quartier Sans Fil de Tombouctou (centre). Ils sont armés jusqu’aux dents », a déclaré une source sécuritaire malienne dans la ville, information confirmée par des témoins et un membre du FNLA.
Ce dernier, Ahmed Ould Mamoud, a déclaré que les combattants du FNLA sont entrés « avec plus de cent voitures à Tombouctou. Nous sommes venus défendre et protéger notre région, de Tombouctou à Taoudenit » (extrême-nord).
« Il sont en train de prendre le contrôle du bâtiment de la protection civile », a affirmé un témoin.
Le FNLA, qui affirme n’être ni sécessionniste ni islamiste comme les autres groupes qui se partageaient la ville jusqu’alors, avait pris jeudi le contrôle des entrées est et sud de Tombouctou.
Les entrées nord et ouest et d’autres quartiers étaient encore tenus par deux autres groupes armés, Ansar Dine (islamiste) et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg indépendantiste).
Le FNLA, composé quasi-exclusivement d’Arabes, a annoncé sa création le 8 avril, en disant disposer de 500 hommes armés et du matériel militaire nécessaire « pour se battre ».
Ce dernier, Ahmed Ould Mamoud, a déclaré que les combattants du FNLA sont entrés « avec plus de cent voitures à Tombouctou. Nous sommes venus défendre et protéger notre région, de Tombouctou à Taoudenit » (extrême-nord).
« Il sont en train de prendre le contrôle du bâtiment de la protection civile », a affirmé un témoin.
Le FNLA, qui affirme n’être ni sécessionniste ni islamiste comme les autres groupes qui se partageaient la ville jusqu’alors, avait pris jeudi le contrôle des entrées est et sud de Tombouctou.
Les entrées nord et ouest et d’autres quartiers étaient encore tenus par deux autres groupes armés, Ansar Dine (islamiste) et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg indépendantiste).
Le FNLA, composé quasi-exclusivement d’Arabes, a annoncé sa création le 8 avril, en disant disposer de 500 hommes armés et du matériel militaire nécessaire « pour se battre ».
Il a pour secrétaire général Mohamed Lamine Ould Sidatt, un élu de la région de Tombouctou, et son « état-major militaire » est commandé par un lieutenant-colonel de l’armée ayant fait défection, Housseine Khoulam.
Force ouest-africaine
Le FNLA s’est présenté comme laïc et a expliqué sa création par l' »abandon » de l’Azawad par l’Etat malien depuis des années.
Il assure aussi vouloir libérer cette région nord de l’emprise des mouvements qui s’en sont emparés il y a un mois, à la faveur du coup d’Etat militaire à Bamako: MNLA, islamistes armés – Ansar Dine et Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi) – et autres groupes criminels.
L’entrée du FNLA dans Tombouctou qui se partage le centre-ville avec Ansar Dine, sans qu’il n’y ait eu de combats, intervient au lendemain d’un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui a décidé du déploiement « immédiat » d’une force militaire régionale au Mali.
Pas question, pour le moment, d’envoyer des soldats combattre en plein désert du Nord malien. Le but est de « sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire » de Bamako, l’usage de la force contre les groupes du septentrion n’étant envisagé qu’en cas d’échec des négociations à venir.
Mais le caractère « immédiat » du déploiement de cette force, saluée par le front anti-junte et la France, est tout relatif.
« Aucune date n’a été arrêtée, les chefs d’état-major doivent se réunir encore », a indiqué à l’AFP une source militaire du Burkina Faso, pays qui conduit la médiation ouest-africaine dans la crise malienne. Des discussions sont en cours pour définir « les effectifs et les pays qui vont contribuer ».
Les organes de transition à Bamako ont été mis en place après le retrait des militaires qui ont renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (ATT).
L’entrée du FNLA à Tombouctou coïncide avec la tenue à Gao (nord-est) d’une rencontre entre les différents groupes armés, des notables et des religieux du nord du Mali.
Pour Tiéblé Dramé, ancien ministre des Affaires étrangères, la porte du dialogue doit rester ouverte, « mais la Cédéao et la communauté internationale doivent, si cela s’avère nécessaire, intervenir militairement pour ne pas laisser le Mali devenir un sanctuaire du banditisme international et le siège des plus grandes organisations criminelles ».
Force ouest-africaine
Le FNLA s’est présenté comme laïc et a expliqué sa création par l' »abandon » de l’Azawad par l’Etat malien depuis des années.
Il assure aussi vouloir libérer cette région nord de l’emprise des mouvements qui s’en sont emparés il y a un mois, à la faveur du coup d’Etat militaire à Bamako: MNLA, islamistes armés – Ansar Dine et Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi) – et autres groupes criminels.
L’entrée du FNLA dans Tombouctou qui se partage le centre-ville avec Ansar Dine, sans qu’il n’y ait eu de combats, intervient au lendemain d’un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui a décidé du déploiement « immédiat » d’une force militaire régionale au Mali.
Pas question, pour le moment, d’envoyer des soldats combattre en plein désert du Nord malien. Le but est de « sécuriser les organes de la transition et le gouvernement intérimaire » de Bamako, l’usage de la force contre les groupes du septentrion n’étant envisagé qu’en cas d’échec des négociations à venir.
Mais le caractère « immédiat » du déploiement de cette force, saluée par le front anti-junte et la France, est tout relatif.
« Aucune date n’a été arrêtée, les chefs d’état-major doivent se réunir encore », a indiqué à l’AFP une source militaire du Burkina Faso, pays qui conduit la médiation ouest-africaine dans la crise malienne. Des discussions sont en cours pour définir « les effectifs et les pays qui vont contribuer ».
Les organes de transition à Bamako ont été mis en place après le retrait des militaires qui ont renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (ATT).
L’entrée du FNLA à Tombouctou coïncide avec la tenue à Gao (nord-est) d’une rencontre entre les différents groupes armés, des notables et des religieux du nord du Mali.
Pour Tiéblé Dramé, ancien ministre des Affaires étrangères, la porte du dialogue doit rester ouverte, « mais la Cédéao et la communauté internationale doivent, si cela s’avère nécessaire, intervenir militairement pour ne pas laisser le Mali devenir un sanctuaire du banditisme international et le siège des plus grandes organisations criminelles ».
AFP