Le gouvernement mauritanien et la Société islamique pour le développement du secteur privé (SIDSP), filiale de la Banque islamique de développement (BID) ont signé à Nouakchott une convention qui permet à la Mauritanie d’émettre ses premiers bons du trésor islamiques. « Cette convention nous permet pour la première fois de nous préparer à émettre des bons du trésor islamiques pour bénéficier des financements islamiques et mobiliser l’épargne locale qui rejette le système (usurier) actuel », a affirmé le ministre mauritanien des Affaires économiques, Sidi Oud Tah, lors de la signature de la convention.
Selon lui, « une étude est en cours pour en définir le cadre et les instruments », mais le pays pourra compter sur un apport financier « de l’ordre de 300 millions de dollars » dans le cadre de la convention.
Le directeur exécutif de la SIDSP, Khaled Mohamed El-Abboudi, a pour sa part affirmé que « le financement de l’économie réelle, par opposition à celui des prêts usuriers sans garantie solide, constitue désormais le socle du développement économique dans le monde et a su résister au choc de la crise financière ».
« Notre société se met en place et offre ses avantages au service de la Mauritanie qui est en train d’adapter son système aux conditions qu’impose le financement islamique » a-t-il précisé.
Cette signature a eu lieu en marge du second forum sur le financement islamique au Maghreb qui se tient à Nouakchott pendant deux jours.
« Le Forum va expliquer l’effet du développement et de la réforme de la réglementation sur la croissance de l’investissement et des marchés financiers dans les différents pays du Maghreb et l’impact de la finance islamique dans le développement des économies du Maghreb », selon ses organisateurs.
Selon lui, « une étude est en cours pour en définir le cadre et les instruments », mais le pays pourra compter sur un apport financier « de l’ordre de 300 millions de dollars » dans le cadre de la convention.
Le directeur exécutif de la SIDSP, Khaled Mohamed El-Abboudi, a pour sa part affirmé que « le financement de l’économie réelle, par opposition à celui des prêts usuriers sans garantie solide, constitue désormais le socle du développement économique dans le monde et a su résister au choc de la crise financière ».
« Notre société se met en place et offre ses avantages au service de la Mauritanie qui est en train d’adapter son système aux conditions qu’impose le financement islamique » a-t-il précisé.
Cette signature a eu lieu en marge du second forum sur le financement islamique au Maghreb qui se tient à Nouakchott pendant deux jours.
« Le Forum va expliquer l’effet du développement et de la réforme de la réglementation sur la croissance de l’investissement et des marchés financiers dans les différents pays du Maghreb et l’impact de la finance islamique dans le développement des économies du Maghreb », selon ses organisateurs.
AFP