du parquet de Paris, pour le lancement d’un mandat d’arrêt international contre le fils du président équato-guinéen, dans l’enquête dite des biens mal acquis de chefs d’Etat africains. Le parquet de Paris a donné le 4 avril un avis favorable à ce mandat d’arrêt. L’accord était nécessaire au lancement de la procédure de mandat d’arrêt entamée par les juges français chargés de l’enquête et qui soupçonnent Teodorin Nguema Obiang Mangue de blanchiment de détournement de fonds publics étrangers.
Il revient à présent au ministère de la Justice de se prononcer. Interrogée par l’AFP, la Chancellerie a répondu qu' »elle ne commentait pas les décisions des juges d’instruction ».
« Son rôle se borne à un contrôle formel de la régularité du mandat d’arrêt », a déclaré son porte-parole Bruno Badré, précisant que le ministère ne se prononçait « en aucun cas sur l’opportunité » du mandat d’arrêt dont la diffusion lui incombe.
Les juges ont entamé début mars cette procédure de mandat d’arrêt contre M. Obiang, qui ne s’était pas présenté à un interrogatoire.
Il revient à présent au ministère de la Justice de se prononcer. Interrogée par l’AFP, la Chancellerie a répondu qu' »elle ne commentait pas les décisions des juges d’instruction ».
« Son rôle se borne à un contrôle formel de la régularité du mandat d’arrêt », a déclaré son porte-parole Bruno Badré, précisant que le ministère ne se prononçait « en aucun cas sur l’opportunité » du mandat d’arrêt dont la diffusion lui incombe.
Les juges ont entamé début mars cette procédure de mandat d’arrêt contre M. Obiang, qui ne s’était pas présenté à un interrogatoire.
Le gouvernement équato-guinéen avait refusé que M. Obiang dépose devant les juges en signe de protestation après la spectaculaire perquisition qui a visé pendant dix jours, en février, un somptueux hôtel particulier parisien dans lequel ont été saisis 200 m3 de biens de valeur.
Auparavant propriété de la famille Obiang, l’immeuble appartient depuis octobre à l’Etat équato-guinéen et est couvert par une immunité diplomatique, selon les avocats de M. Obiang. Mais le Quai d’Orsay avait assuré, en février, que l’immeuble ciblé par les juges « relevait du droit commun ».
Lors d’une première perquisition, en septembre 2011, la justice avait saisi onze voitures de luxe du fils du président.
-Menaces de rétorsion-
Dès le lancement de la procédure de mandat d’arrêt, la Guinée équatoriale a adopté un ton très dur à l’égard de la France, demandant à Paris de freiner les poursuites contre le fils du président équato-guinéen qui est également son ministre de l’Agriculture. Malabo a menacé les entreprises françaises de rétorsion.
L’un de ses conseils de M. Obiang, Me Emmanuel Marsigny, s’est par ailleurs étonné du lancement d’un mandat d’arrêt « alors qu’aucun élément ne permet de penser qu’il aurait commis quelque infraction que ce soit en France ou à l’étranger ».
Quant aux acquisitions faites par la famille, elles « l’ont toujours été dans la plus parfaite transparence vis-à-vis des autorités bancaires et fiscales françaises puisque réalisées à partir de comptes bancaires personnels ou de sociétés de droit privé dont il est actionnaire alimentées par des activités économiques parfaitement légales », a soutenu l’avocat.
Auparavant propriété de la famille Obiang, l’immeuble appartient depuis octobre à l’Etat équato-guinéen et est couvert par une immunité diplomatique, selon les avocats de M. Obiang. Mais le Quai d’Orsay avait assuré, en février, que l’immeuble ciblé par les juges « relevait du droit commun ».
Lors d’une première perquisition, en septembre 2011, la justice avait saisi onze voitures de luxe du fils du président.
-Menaces de rétorsion-
Dès le lancement de la procédure de mandat d’arrêt, la Guinée équatoriale a adopté un ton très dur à l’égard de la France, demandant à Paris de freiner les poursuites contre le fils du président équato-guinéen qui est également son ministre de l’Agriculture. Malabo a menacé les entreprises françaises de rétorsion.
L’un de ses conseils de M. Obiang, Me Emmanuel Marsigny, s’est par ailleurs étonné du lancement d’un mandat d’arrêt « alors qu’aucun élément ne permet de penser qu’il aurait commis quelque infraction que ce soit en France ou à l’étranger ».
Quant aux acquisitions faites par la famille, elles « l’ont toujours été dans la plus parfaite transparence vis-à-vis des autorités bancaires et fiscales françaises puisque réalisées à partir de comptes bancaires personnels ou de sociétés de droit privé dont il est actionnaire alimentées par des activités économiques parfaitement légales », a soutenu l’avocat.
Plusieurs ONG, dont la branche française de Transparency International, auteur de la plainte ayant déclenché l’enquête sur les biens mal acquis, ont demandé au gouvernement français de ne pas reconnaître le statut diplomatique du fils du président.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé que la justice française devait travailler « en toute indépendance » dans cette enquête.
La procédure contre M. Obiang entre dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis que conduisent depuis décembre 2010 deux juges français Roger Le Loire et René Grouman, et qui concerne les conditions dans lesquelles le président équato-guinéen Teodoro Obiang, le président du Congo Denis Sassou Nguesso, ainsi que le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé que la justice française devait travailler « en toute indépendance » dans cette enquête.
La procédure contre M. Obiang entre dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis que conduisent depuis décembre 2010 deux juges français Roger Le Loire et René Grouman, et qui concerne les conditions dans lesquelles le président équato-guinéen Teodoro Obiang, le président du Congo Denis Sassou Nguesso, ainsi que le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.
AFP