Voici ses dernières volontés
Dès l’annonce le mardi 20 mars 2012 du décès, à l’âge de 74 ans du Professeur Bernard Zadi Zaourou Bottey – jour de la commémoration internationale de la Francophonie – une équipe de reportage s’est rendue sur les ‘’traces’’ du maître de la littérature orale, de la stylistique et de la poésie. Au GRTO (Groupe de recherche sur la tradition orale) à Cocody-Danga. Les locaux sont vides. L’ambiance morose renseigne sur la douleur qui étreint le monde de la littérature. Le Pr Coulibaly Adama, enseignant au département de Lettres modernes à l’Université de Cocody est consterné. Le disciple du maître est abasourdi par la nouvelle. «Il n’y a personne ici. Les collègues se sont rendus au domicile du maître à la Riviera 3», nous informe-t-il. Au domicile du défunt, à la Riviera 3, sis à la Cité Saint Pierre des Rosées, des lamentations mêlées de cris de toutes sortes se font entendre. A l’intérieur du préau où sont disposés quelques sièges, des femmes assises à même le sol, pleurent à chaudes larmes. Des cris de sanglots fusent de partout. Des paroles prononcées en Bété provoquent l’émoi au sein de l’assistance qui fond en larmes. Dans cette ambiance de recueillement, des parents et amis échangent. «Le Professeur Zadi Zaourou est décédé en fin de matinée d’un arrêt cardiaque. Depuis quelques semaines, il se plaignit de violents maux de tête. Le samedi 17 mars dernier, il a fait un AVC (accident cardiovasculaire) et il a été conduit au CHU de Treichville. Puis, il a été conduit à la Pisam (Polyclinique Sainte Anne Marie) où il a subi une intervention chirurgicale à la tête puisque le sang avait irrigué son cerveau», annonce un proche de la famille qui a requis l’anonymat, parce que, dans la tradition, il faut attendre d’être désigné porte-parole de la famille pour informer les ‘’étrangers’’, selon la tradition. Les dernières volontés du Professeur Zadi Zaourou, a-t-il révélé, étaient celles-ci : «Beaucoup d’humilité, beaucoup de générosité et l’ardeur au travail». Ce proche dit avoir retenu du défunt «l’humilité et le don de soi». «Le Pr Zadi Zaourou a formé trente-trois (33) générations de cadres et d’étudiants ivoiriens. Même dans la maladie, il continuait d’encadrer des doctorants et des étudiants», révèle la même source. Le programme des obsèques, précise-t-il, sera connu à l’issue d’une rencontre entre les différents membres de la famille.
Dès l’annonce le mardi 20 mars 2012 du décès, à l’âge de 74 ans du Professeur Bernard Zadi Zaourou Bottey – jour de la commémoration internationale de la Francophonie – une équipe de reportage s’est rendue sur les ‘’traces’’ du maître de la littérature orale, de la stylistique et de la poésie. Au GRTO (Groupe de recherche sur la tradition orale) à Cocody-Danga. Les locaux sont vides. L’ambiance morose renseigne sur la douleur qui étreint le monde de la littérature. Le Pr Coulibaly Adama, enseignant au département de Lettres modernes à l’Université de Cocody est consterné. Le disciple du maître est abasourdi par la nouvelle. «Il n’y a personne ici. Les collègues se sont rendus au domicile du maître à la Riviera 3», nous informe-t-il. Au domicile du défunt, à la Riviera 3, sis à la Cité Saint Pierre des Rosées, des lamentations mêlées de cris de toutes sortes se font entendre. A l’intérieur du préau où sont disposés quelques sièges, des femmes assises à même le sol, pleurent à chaudes larmes. Des cris de sanglots fusent de partout. Des paroles prononcées en Bété provoquent l’émoi au sein de l’assistance qui fond en larmes. Dans cette ambiance de recueillement, des parents et amis échangent. «Le Professeur Zadi Zaourou est décédé en fin de matinée d’un arrêt cardiaque. Depuis quelques semaines, il se plaignit de violents maux de tête. Le samedi 17 mars dernier, il a fait un AVC (accident cardiovasculaire) et il a été conduit au CHU de Treichville. Puis, il a été conduit à la Pisam (Polyclinique Sainte Anne Marie) où il a subi une intervention chirurgicale à la tête puisque le sang avait irrigué son cerveau», annonce un proche de la famille qui a requis l’anonymat, parce que, dans la tradition, il faut attendre d’être désigné porte-parole de la famille pour informer les ‘’étrangers’’, selon la tradition. Les dernières volontés du Professeur Zadi Zaourou, a-t-il révélé, étaient celles-ci : «Beaucoup d’humilité, beaucoup de générosité et l’ardeur au travail». Ce proche dit avoir retenu du défunt «l’humilité et le don de soi». «Le Pr Zadi Zaourou a formé trente-trois (33) générations de cadres et d’étudiants ivoiriens. Même dans la maladie, il continuait d’encadrer des doctorants et des étudiants», révèle la même source. Le programme des obsèques, précise-t-il, sera connu à l’issue d’une rencontre entre les différents membres de la famille.
P.K