La milice qui détenait les deux journalistes britanniques accusés notamment d’entrée illégale en Libye, a remis les deux hommes au ministère de l’Intérieur, a indiqué mercredi un haut responsable du ministère. « Les deux journalistes ont été remis au ministère de l’Intérieur et ils sont maintenant sous le contrôle des autorités », a indiqué à l’AFP Omar Al-Khadhraoui, vice-ministre de l’Intérieur, sans autre détail.
Auparavant, le porte-parole du Conseil national de transition (CNT, au pouvoir), ainsi que celui du gouvernement avait indiqué que les deux journalistes étaient toujours détenus par la milice.
Le reporter Nicholas Davies et le cameraman Gareth Montgomery-Johnson, qui travaillent pour la chaîne iranienne anglophone Press TV, avaient été arrêtés le 21 février par la brigade de Misrata.
Faraj Swehli, chef de la milice qui les détenait avait déclaré qu’ils faisaient l’objet d’une enquête pour entrée illégale dans le pays et espionnage.
Il avait affirmé que les deux journalistes avaient été surpris en train de filmer une zone sensible de la capitale la nuit il y a deux semaines. « Leur comportement et leurs déplacements dans la capitale étaient suspects depuis le début, alors nous les avons surveillés », avait-il dit.
Amnesty International et Human Rights Watch avaient appelé à leur libération sans conditions.
Sidney Kwiram, un représentant de HRW à Tripoli, avait répété que leur détention par une milice était « illégale », affirmant que son organisation n’avait pas été autorisée à les rencontrer.
L’armée et la police n’étant toujours pas entièrement opérationnelles, ce sont ces milices qui font largement la loi en Libye.
Auparavant, le porte-parole du Conseil national de transition (CNT, au pouvoir), ainsi que celui du gouvernement avait indiqué que les deux journalistes étaient toujours détenus par la milice.
Le reporter Nicholas Davies et le cameraman Gareth Montgomery-Johnson, qui travaillent pour la chaîne iranienne anglophone Press TV, avaient été arrêtés le 21 février par la brigade de Misrata.
Faraj Swehli, chef de la milice qui les détenait avait déclaré qu’ils faisaient l’objet d’une enquête pour entrée illégale dans le pays et espionnage.
Il avait affirmé que les deux journalistes avaient été surpris en train de filmer une zone sensible de la capitale la nuit il y a deux semaines. « Leur comportement et leurs déplacements dans la capitale étaient suspects depuis le début, alors nous les avons surveillés », avait-il dit.
Amnesty International et Human Rights Watch avaient appelé à leur libération sans conditions.
Sidney Kwiram, un représentant de HRW à Tripoli, avait répété que leur détention par une milice était « illégale », affirmant que son organisation n’avait pas été autorisée à les rencontrer.
L’armée et la police n’étant toujours pas entièrement opérationnelles, ce sont ces milices qui font largement la loi en Libye.
AFP