De nombreux combattants ont été tués lors d’une offensive d’ampleur des insurgés islamistes shebab samedi matin contre des positions arrière de l’armée éthiopienne au sud-ouest de la Somalie, ont rapporté à l’AFP des responsables militaires des deux bords et des témoins. « Les combats dans les environs du village de Yurkut (près de la frontière entre la Somalie et l’Ethiopie) ont été les plus intenses depuis que les forces éthiopiennes sont entrées en Somalie » en novembre dernier, a rapporté un de ces témoins, Abukar Moalim Yarow.
Les islamistes shebab ont également revendiqué avoir ensuite attaqué la ville de Baïdoa, plus au sud du pays, qu’ils avaient été contraints d’abandonner aux forces éthiopiennes le mois dernier.
Les shebab ont affirmé, sur leur compte twitter, avoir tué 17 soldats éthiopiens et une douzaine de soldats somaliens progouvernementaux avant de se retirer, un bilan qui était samedi soir impossible à vérifier de source indépendante.
La première offensive à Yurkut, qui a duré trois heures selon des témoins indépendants sur place, a fait l’objet de bilans divergents de la part des belligérants.
Les islamistes shebab ont également revendiqué avoir ensuite attaqué la ville de Baïdoa, plus au sud du pays, qu’ils avaient été contraints d’abandonner aux forces éthiopiennes le mois dernier.
Les shebab ont affirmé, sur leur compte twitter, avoir tué 17 soldats éthiopiens et une douzaine de soldats somaliens progouvernementaux avant de se retirer, un bilan qui était samedi soir impossible à vérifier de source indépendante.
La première offensive à Yurkut, qui a duré trois heures selon des témoins indépendants sur place, a fait l’objet de bilans divergents de la part des belligérants.
« Les combattants moujahidine ont mené leur plus importante incursion militaire contre des positions ennemies à Yurkut », a affirmé au téléphone à l’AFP Cheik Mohamed Abu-Fatma, un important commandant shebab du secteur, revendiquant « avoir tué plus de quarante de leurs soldats ».
Les shebab « ont attaqué Yurkut ce (samedi) matin, beaucoup d’entre eux ont été tués dans des violents combats (…). Ces combats ont maintenant cessé et (les islamistes) ont été sévèrement battus », a affirmé pour sa part Kalif Adan, un responsable progouvernemental somalien interrogé au téléphonie à Baïdoa.
La localité de Yurkut, près de Luuq, est stratégiquement située sur la route reliant la frontière entre la Somalie et l’Ethiopie à Baïdoa.
Ces offensives illustrent la nouvelle stratégie des islamistes, qui recourent à des attaques de guerilla après avoir été contraints ces derniers mois de quitter plusieurs de leurs bastions, à Mogadiscio, Beledweyne puis Baïdoa, face à la puissance de feu nettement supérieure des forces internationales qui les combattent.
Une force de l’Union africaine (Amisom) composée de soldats ougandais et burundais a contraint en août dernier les islamistes à quitter Mogadiscio, tandis que plusieurs milliers de soldats kényans sont entrés dans le sud de la Somalie à la mi-octobre pour repouser les shebab, suivis le mois suivant par des troupes éthiopiennes.
Ces attaques conjointes ont réduit l’emprise, jusque là quasi-totale, des insurgés islamistes shebab sur le sud et le centre de la Somalie, un pays livré à la guerre civile et privé d’autorité centrale depuis 1991.
L’armée kényane — depuis le mois dernier désormais placée sous l’autorité de l’Amisom — a pour sa part indiqué samedi avoir dû mener au moins cinq attaques terrestres ou aériennes au cours de la semaine écoulée, à l’arrière de ses positions, contre des positions islamistes à 15km ou 20 km de la frontière somalo-kényane.
« Il s’agit de poches de combattants shebab laissés derrière (leurs lignes) et qui tentent de nuire à nos activités sur place et de créer des dissensions entre nos soldats et les populations locales », a déclaré à la presse un porte-parole de l’armée kényane, le colonel Cyrus Oguna. « Cela nécessite de continuer des opérations de pacification jusqu’à ce que nous soyons assurés que la région est suffisamment stable », a-t-il ajouté, assurant n’avoir essuyé aucune perte et avoir tué 18 combattants islamistes dans ces opérations.
Les shebab « ont attaqué Yurkut ce (samedi) matin, beaucoup d’entre eux ont été tués dans des violents combats (…). Ces combats ont maintenant cessé et (les islamistes) ont été sévèrement battus », a affirmé pour sa part Kalif Adan, un responsable progouvernemental somalien interrogé au téléphonie à Baïdoa.
La localité de Yurkut, près de Luuq, est stratégiquement située sur la route reliant la frontière entre la Somalie et l’Ethiopie à Baïdoa.
Ces offensives illustrent la nouvelle stratégie des islamistes, qui recourent à des attaques de guerilla après avoir été contraints ces derniers mois de quitter plusieurs de leurs bastions, à Mogadiscio, Beledweyne puis Baïdoa, face à la puissance de feu nettement supérieure des forces internationales qui les combattent.
Une force de l’Union africaine (Amisom) composée de soldats ougandais et burundais a contraint en août dernier les islamistes à quitter Mogadiscio, tandis que plusieurs milliers de soldats kényans sont entrés dans le sud de la Somalie à la mi-octobre pour repouser les shebab, suivis le mois suivant par des troupes éthiopiennes.
Ces attaques conjointes ont réduit l’emprise, jusque là quasi-totale, des insurgés islamistes shebab sur le sud et le centre de la Somalie, un pays livré à la guerre civile et privé d’autorité centrale depuis 1991.
L’armée kényane — depuis le mois dernier désormais placée sous l’autorité de l’Amisom — a pour sa part indiqué samedi avoir dû mener au moins cinq attaques terrestres ou aériennes au cours de la semaine écoulée, à l’arrière de ses positions, contre des positions islamistes à 15km ou 20 km de la frontière somalo-kényane.
« Il s’agit de poches de combattants shebab laissés derrière (leurs lignes) et qui tentent de nuire à nos activités sur place et de créer des dissensions entre nos soldats et les populations locales », a déclaré à la presse un porte-parole de l’armée kényane, le colonel Cyrus Oguna. « Cela nécessite de continuer des opérations de pacification jusqu’à ce que nous soyons assurés que la région est suffisamment stable », a-t-il ajouté, assurant n’avoir essuyé aucune perte et avoir tué 18 combattants islamistes dans ces opérations.
AFP