Au moins cinq personnes ont été tuées et une soixantaine blessées samedi soir dans un attentat à la grenade contre une station de bus à Nairobi, une nouvelle attaque dans la capitale kényane que la police a attribuée aux islamistes somaliens shebab. « Il s’agit d’un acte lâche commis par des éléments shebab. Mais nous n’allons pas baisser les bras. Nous les aurons et nous continuerons la guerre » engagée par l’armée kényane contre les shebab en Somalie, a déclaré à la presse Charles Owino, porte-parole adjoint de la police kényane.
Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier à Nairobi depuis celui, cependant d’une toute autre ampleur, perpétré par des militants islamistes contre l’ambassade des Etats-Unis le 7 août 1998, qui avait alors fait 213 morts et environ 5.000 blessés en plein centre ville.
Samedi soir, deux personnes ont été tuées sur les lieux de l’attaque, une station de bus appelée Machakos country bus, proche du centre ville et particulièrement fréquentée, et une autre pendant son transfert à l’hôpital.
Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier à Nairobi depuis celui, cependant d’une toute autre ampleur, perpétré par des militants islamistes contre l’ambassade des Etats-Unis le 7 août 1998, qui avait alors fait 213 morts et environ 5.000 blessés en plein centre ville.
Samedi soir, deux personnes ont été tuées sur les lieux de l’attaque, une station de bus appelée Machakos country bus, proche du centre ville et particulièrement fréquentée, et une autre pendant son transfert à l’hôpital.
Le bilan s’est ensuite alourdi dans la nuit avec le décès de deux autres personnes admises dans le principal hôpital de la capitale, l’hôpital national Kenyatta, ont indiqué les responsable de l’établissement.
Cinquante-neuf blessés ont été admis dans cet hôpital, a indiqué le porte-parole de l’établissement, Simon Ithai, dont sept étaient dans un état critique dans la nuit de samedi à dimanche.
« Nous appelons (la population) au calme, et nous allons définitivement gagner la guerre contre le terrorisme », a déclaré le vice président kényan Kalonzo Musyoka, qui s’est rendu au chevet des blessés à l’hôpital Kenyatta.
Deux précédents attentats avaient été commis en moins de 24 heures à Nairobi en octobre 2011, faisant un mort et plus de trente blessés, l’un visant un bar et l’autre un arrêt d’autobus.
Un jeune Kényan sympathisant des shebab avait alors été arrêté et condamné après avoir avoué avoir commis ces attaques.
Les shebab ont menacé à maintes reprises de représailles le Kenya depuis l’entrée de troupes de ce pays dans le sud de la Somalie à la mi-octobre pour repousser les insurgés islamistes qui y régnaient alors en maître.
— grenades jetées depuis une voiture —
« J’ai vu une voiture passer et quelqu’un (à l’intérieur) a jeté trois objets qui ont explosé », a rapporté à l’AFP un témoin de l’attentat de samedi soir, Charles Njenga.
« Beaucoup de gens ont été blessés. J’ai survécu car j’étais dans un bus qui était en train de faire monter des gens », a ajouté ce témoin.
Les grenades — trois ou quatre selon les témoignages — ont été jetées de la voiture à des endroits différents.
Le corps d’une des victimes, un jeune homme, était étendu devant une station d’essence à environ 500 mètres de la station de bus, a constaté un journaliste de l’AFP.
« J’étais venu prendre de l’essence, quand j’ai vu un homme qui courait et qui s’est effondré, mort. Quand je me suis approché, j’ai vu qu’il était plein de sang, il avait fui l’endroit de l’explosion », a rapporté Reuben Otela, un motocycliste.
Cinquante-neuf blessés ont été admis dans cet hôpital, a indiqué le porte-parole de l’établissement, Simon Ithai, dont sept étaient dans un état critique dans la nuit de samedi à dimanche.
« Nous appelons (la population) au calme, et nous allons définitivement gagner la guerre contre le terrorisme », a déclaré le vice président kényan Kalonzo Musyoka, qui s’est rendu au chevet des blessés à l’hôpital Kenyatta.
Deux précédents attentats avaient été commis en moins de 24 heures à Nairobi en octobre 2011, faisant un mort et plus de trente blessés, l’un visant un bar et l’autre un arrêt d’autobus.
Un jeune Kényan sympathisant des shebab avait alors été arrêté et condamné après avoir avoué avoir commis ces attaques.
Les shebab ont menacé à maintes reprises de représailles le Kenya depuis l’entrée de troupes de ce pays dans le sud de la Somalie à la mi-octobre pour repousser les insurgés islamistes qui y régnaient alors en maître.
— grenades jetées depuis une voiture —
« J’ai vu une voiture passer et quelqu’un (à l’intérieur) a jeté trois objets qui ont explosé », a rapporté à l’AFP un témoin de l’attentat de samedi soir, Charles Njenga.
« Beaucoup de gens ont été blessés. J’ai survécu car j’étais dans un bus qui était en train de faire monter des gens », a ajouté ce témoin.
Les grenades — trois ou quatre selon les témoignages — ont été jetées de la voiture à des endroits différents.
Le corps d’une des victimes, un jeune homme, était étendu devant une station d’essence à environ 500 mètres de la station de bus, a constaté un journaliste de l’AFP.
« J’étais venu prendre de l’essence, quand j’ai vu un homme qui courait et qui s’est effondré, mort. Quand je me suis approché, j’ai vu qu’il était plein de sang, il avait fui l’endroit de l’explosion », a rapporté Reuben Otela, un motocycliste.
Des traces de sang étaient encore visibles sur le sol de la station de bus, encombrée de plus d’une dizaine d’autobus. Des ambulances emmenaient les blessés dans les hôpitaux de la ville, où les plus légèrement blessés étaient soignés pour une blessure à la jambe ou à la joue.
L’attentat de samedi est survenu le jour même où en Somalie, en début de journée, les islamistes shebab ont lancé une offensive d’ampleur contre des positions des forces éthiopiennes dans le sud-ouest du pays.
Une force de l’Union africaine composée de soldats ougandais et burundais a contraint en août dernier les islamistes à quitter la capitale somalienne Mogadiscio, tandis que plusieurs milliers de soldats kényans sont entrés dans le sud de la Somalie à la mi-octobre pour repousser les shebab, suivis le mois suivant par des troupes éthiopiennes.
Ces attaques conjointes ont réduit l’emprise, jusque là quasi-totale, des insurgés islamistes shebab sur le sud et le centre de la Somalie, un pays livré à la guerre civile et privé d’autorité centrale depuis 1991.
L’attentat de samedi est survenu le jour même où en Somalie, en début de journée, les islamistes shebab ont lancé une offensive d’ampleur contre des positions des forces éthiopiennes dans le sud-ouest du pays.
Une force de l’Union africaine composée de soldats ougandais et burundais a contraint en août dernier les islamistes à quitter la capitale somalienne Mogadiscio, tandis que plusieurs milliers de soldats kényans sont entrés dans le sud de la Somalie à la mi-octobre pour repousser les shebab, suivis le mois suivant par des troupes éthiopiennes.
Ces attaques conjointes ont réduit l’emprise, jusque là quasi-totale, des insurgés islamistes shebab sur le sud et le centre de la Somalie, un pays livré à la guerre civile et privé d’autorité centrale depuis 1991.
AFP