Le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend), un groupe armé opérant dans le sud pétrolifère du Nigeria, qui a revendiqué l’attaque ayant fait quatre morts parmi des policiers, a déclaré dimanche qu’il était « en guerre » contre les forces de sécurité nationale. « Nous sommes en guerre contre toutes les forces des services de sécurité du Nigeria et donc, les membres de la police nigériane seront attaqués chaque fois que l’occasion se présentera », selon un communiqué envoyé par courriel à l’AFP, qui ne donne pas plus de détails.
Le Mend avait confirmé que l’attaque contre un barrage de la police navale jeudi dans l’Etat de Bayelsa (sud) avait été menée par ses combattants. Les corps des quatre officiers ont été retrouvés dimanche.
Le mouvement a déclaré par ailleurs qu’il ne négocierait pas la libération des trois marins enlevés mardi par des pirates au large de la côte nigériane.
Le Mend avait annoncé vendredi que les trois marins pris en otage sur un cargo au large du Nigeria étaient « en bonne santé » et que les ravisseurs avaient proposé de leur remettre les otages.
« Nous n’interviendrons pas dans la libération (des marins) et ils peuvent soit rester aux mains de leurs ravisseurs ou être relâchés », poursuit le Mend dans un communiqué à l’AFP en réponse à une question.
« Nous réfléchissons à ces options », ajoute le groupe sans donner de détails.
Le Mend a précisé que les trois otages étaient le capitaine, l’ingénieur en chef – tous deux Russes – et un membre d’équipage, un Philippin.
Les pirates avaient ouvert le feu mardi sur le MV Breeze Clipper, un navire enregistré aux Pays-Bas et enlevé trois marins. Le Bureau maritime international (BMI) avait confirmé le lendemain cette attaque au large de la ville de Port-Harcourt contre un navire appartenant à un armateur néerlandais.
Dans son communiqué à l’AFP dimanche, le Mend affirme: « Nous étions peu enthousiastes à l’idée de récupérer les otages (…) car ce navire ne fait pas partie de notre combat », il n’appartient pas à l’industrie pétrolière.
Le Mend mène des attaques contre l’industrie pétrolière, réclamant une plus juste répartition de la richesse issue du pétrole.
Les pirates se sont plus récemment attaqués aux navires transportant des produits pétroliers pour revendre la cargaison au marché noir.
Le BMI a mis en garde les navires leur demandant de se tenir à l’écart du Golfe de Guinée.
Depuis le 1er janvier, le BMI a recensé huit attaques dans les eaux nigérianes et une le long de la côte béninoise, voisine du Nigeria.
Le Nigeria et le Bénin ont lancé un programme de patrouilles maritimes conjointes.
Le Mend avait confirmé que l’attaque contre un barrage de la police navale jeudi dans l’Etat de Bayelsa (sud) avait été menée par ses combattants. Les corps des quatre officiers ont été retrouvés dimanche.
Le mouvement a déclaré par ailleurs qu’il ne négocierait pas la libération des trois marins enlevés mardi par des pirates au large de la côte nigériane.
Le Mend avait annoncé vendredi que les trois marins pris en otage sur un cargo au large du Nigeria étaient « en bonne santé » et que les ravisseurs avaient proposé de leur remettre les otages.
« Nous n’interviendrons pas dans la libération (des marins) et ils peuvent soit rester aux mains de leurs ravisseurs ou être relâchés », poursuit le Mend dans un communiqué à l’AFP en réponse à une question.
« Nous réfléchissons à ces options », ajoute le groupe sans donner de détails.
Le Mend a précisé que les trois otages étaient le capitaine, l’ingénieur en chef – tous deux Russes – et un membre d’équipage, un Philippin.
Les pirates avaient ouvert le feu mardi sur le MV Breeze Clipper, un navire enregistré aux Pays-Bas et enlevé trois marins. Le Bureau maritime international (BMI) avait confirmé le lendemain cette attaque au large de la ville de Port-Harcourt contre un navire appartenant à un armateur néerlandais.
Dans son communiqué à l’AFP dimanche, le Mend affirme: « Nous étions peu enthousiastes à l’idée de récupérer les otages (…) car ce navire ne fait pas partie de notre combat », il n’appartient pas à l’industrie pétrolière.
Le Mend mène des attaques contre l’industrie pétrolière, réclamant une plus juste répartition de la richesse issue du pétrole.
Les pirates se sont plus récemment attaqués aux navires transportant des produits pétroliers pour revendre la cargaison au marché noir.
Le BMI a mis en garde les navires leur demandant de se tenir à l’écart du Golfe de Guinée.
Depuis le 1er janvier, le BMI a recensé huit attaques dans les eaux nigérianes et une le long de la côte béninoise, voisine du Nigeria.
Le Nigeria et le Bénin ont lancé un programme de patrouilles maritimes conjointes.
AFP