La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a accusé mercredi le président soudanais Omar el-Béchir de vouloir « saper » l’existence du Soudan du Sud, indépendant de Khartoum depuis juillet, assurant vouloir étudier les moyens d’accroître la pression sur lui. « Le peuple du Soudan du Sud a voté pour l’indépendance, et depuis, même si Omar el-Béchir a assisté à la cérémonie d’investiture de (son homologue sud-soudanais) Salva Kiir, il y a un effort constant pour saper l’existence de ce nouvel Etat », a déclaré Mme Clinton lors d’une audition devant la Chambre des représentants.
« Ce qui se passe avec Béchir, c’est qu’il est constant dans ses efforts pour défaire les résultats du traité de paix » signé avec Juba, a assuré la secrétaire d’Etat américaine, rappelant que les Etats-Unis avaient joué un « rôle très important » dans la négociation de cet accord.
« Nous étudierons très certainement les moyens d’accroître la pression sur Khartoum et sur Béchir personnellement », a-t-elle poursuivi.
« Il doit aussi y avoir un accord pour achever l’accord de paix et mettre un terme aux querelles de frontières, aux querelles sur le pétrole, et cela aussi va être très difficile », a ajouté Mme Clinton.
« Nous soutenons le processus que mène actuellement l’Union africaine à Addis-Abeba, mais il ne semble pas avancer beaucoup pour le moment », a-t-elle conclu.
Le Soudan du Sud est devenu indépendant le 9 juillet, au terme d’un processus engagé après 21 ans d’une guerre civile qui a fait deux millions de morts.
Mais malgré les engagements des dirigeants, nombre de questions restées en suspens au moment de la partition n’ont pas été réglées et les tensions montent.
Chaque pays accuse ainsi l’autre de soutenir des mouvements rebelles pour semer le trouble chez le voisin, et surtout, les deux pays ne parviennent pas à s’entendre sur le partage des revenus pétroliers, essentiels pour leurs économies.
« Ce qui se passe avec Béchir, c’est qu’il est constant dans ses efforts pour défaire les résultats du traité de paix » signé avec Juba, a assuré la secrétaire d’Etat américaine, rappelant que les Etats-Unis avaient joué un « rôle très important » dans la négociation de cet accord.
« Nous étudierons très certainement les moyens d’accroître la pression sur Khartoum et sur Béchir personnellement », a-t-elle poursuivi.
« Il doit aussi y avoir un accord pour achever l’accord de paix et mettre un terme aux querelles de frontières, aux querelles sur le pétrole, et cela aussi va être très difficile », a ajouté Mme Clinton.
« Nous soutenons le processus que mène actuellement l’Union africaine à Addis-Abeba, mais il ne semble pas avancer beaucoup pour le moment », a-t-elle conclu.
Le Soudan du Sud est devenu indépendant le 9 juillet, au terme d’un processus engagé après 21 ans d’une guerre civile qui a fait deux millions de morts.
Mais malgré les engagements des dirigeants, nombre de questions restées en suspens au moment de la partition n’ont pas été réglées et les tensions montent.
Chaque pays accuse ainsi l’autre de soutenir des mouvements rebelles pour semer le trouble chez le voisin, et surtout, les deux pays ne parviennent pas à s’entendre sur le partage des revenus pétroliers, essentiels pour leurs économies.
AFP