
Elle a précisé que ce sont des civils qui ont donné les informations ayant permis de localiser ce « véhicule immatriculé à l’étranger ».
Selon une autre source proche de l’enquête interrogée à Gao (nord), les ravisseurs, pour « semer » les militaires français et maliens qui étaient à leur recherche, se sont scindés en deux groupes après l’enlèvement: l’un a pris la direction de la frontière algérienne vers le nord, l’autre, « pour faire diversion », celle de la frontière avec le Burkina Faso vers le sud.

Les recherches menées par des militaires français et maliens dans la région située entre la frontière du Burkina Faso et la ville proche d’Hombori ont été interrompues samedi après-midi à la suite d’informations selon lesquelles les otages et leurs ravisseurs avaient pris la direction du grand nord malien.
C’est désormais l’armée malienne seule qui mène les recherches.
Le nord du Mali abrite des bases d’Aqmi d’où le groupe commet au Mali et dans d’autres pays du Sahel (Niger, Mauritanie et Algérie) des attentats, procède à des enlèvements d’Occidentaux et se livre à divers trafics.
Ce sont désormais au total neuf ressortissants Européens, dont six Français, qui sont détenus au Sahel.
AFP