
« Le principal sujet est (…) la Somalie, » a indiqué le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, avant la rencontre. Au programme : la façon de faire avancer les feuilles de route pour la Somalie, notamment les accords de Kampala qui prévoient l’élection d’un nouveau chef de l’Etat et d’un nouveau président du Parlement avant le 20 août 2012.
La Somalie est en état de guerre civile, sans gouvernement effectif, depuis deux décennies.

Les rebelles sont sous pression du TFG et de la force de l’UA, l’Amisom, installée à Mogadiscio, où ils ont abandonné leurs positions clé cet été. L’Amisom est composée de 9.700 soldats ougandais et burundais, qui seront bientôt rejoints par des troupes de Djibouti.
Au sud, les insurgés font aussi face depuis mi-octobre à une offensive militaire du Kenya, freinée depuis le début par les intempéries. Nairobi, qui accuse les rebelles d’enlèvements et attaques sur son sol, envisage d’intégrer ses troupes à l’Amisom.
L’intervention de soldats éthiopiens sur un front sud et centre-ouest pourrait aussi être évoquée par les leaders est-africains vendredi.
Des témoins locaux affirment que des soldats éthiopiens ont traversé la frontière en plusieurs points le week-end dernier. Addis Abeba dément toujours, mais s’est dite prête à discuter d’une intervention.
AFP