Des jeunes partisans du président zimbabwéen Robert Mugabe ont empêché dimanche par la violence un meeting du parti du Premier ministre Morgan Tsvangirai, a déclaré un responsable de son parti, le MDC. « Malheureusement nous n’avons pas pu nous réunir en raison d’actes de violences inconcevables que nous avons dû subir ce matin de la part de membres du parti présidentiel », a déclaré Tendai Biti, secrétaire général du Mouvement pour un changement démocratique (MDC), lors d’une conférence de presse à Harare.
M. Biti a ajouté que sept militants du MDC avaient été hospitalisés et que cinq véhicules appartenant à son parti avaient été endommagés.
« Des centaines de personnes ont été frappées, les militants de la Zanu-PF leur ont lancé des pierres. Elles ont subi de multiples blessures », a-t-il déclaré, affirmant que la police n’avait pas protégé les membres du MDC.
« Ils nous regardaient alors que les jeunes de la Zanu-PF agressaient nos membres et détruisaient nos biens », a-t-il poursuivi.
Le meeting, où M. Tsvangirai était attendu, devait se tenir à Chitungwiza, l’une des banlieues de Harare, à 30 km au sud-est de la capitale.
La police n’était pas joignable dans l’immédiat pour confirmer ces informations.
M. Biti, qui est également ministre des Finances du gouvernement d’union entre Mugabe et Tsvangirai, a accusé la Zanu-PF d’utiliser la violence dans la perspective des futures élections qui doivent se dérouler dès 2012.
« Il est évident que la Zanu-PF est en train de préparer la prochaine élection. Il est clair que nous entrons dans un scénario où la violence va se déchaîner », a-t-il ajouté.
« Nous resterons engagés pour la non-violence en dépit des provocations », a-t-il affirmé.
Morgan Tsvangirai avait accepté le poste de Premier ministre au terme d’un accord qui a évité un bain de sang au pays en 2008.
Près de trois ans plus tard, les deux partis campent sur leurs positions et ne parviennent toujours pas à s’entendre sur l’organisation d’élections, redoutées par ailleurs par la population.
Chaque scrutin au Zimbabwe depuis 2000 a été marqué par des violences, principalement contre des partisans de M. Tsvangirai.
M. Biti a ajouté que sept militants du MDC avaient été hospitalisés et que cinq véhicules appartenant à son parti avaient été endommagés.
« Des centaines de personnes ont été frappées, les militants de la Zanu-PF leur ont lancé des pierres. Elles ont subi de multiples blessures », a-t-il déclaré, affirmant que la police n’avait pas protégé les membres du MDC.
« Ils nous regardaient alors que les jeunes de la Zanu-PF agressaient nos membres et détruisaient nos biens », a-t-il poursuivi.
Le meeting, où M. Tsvangirai était attendu, devait se tenir à Chitungwiza, l’une des banlieues de Harare, à 30 km au sud-est de la capitale.
La police n’était pas joignable dans l’immédiat pour confirmer ces informations.
M. Biti, qui est également ministre des Finances du gouvernement d’union entre Mugabe et Tsvangirai, a accusé la Zanu-PF d’utiliser la violence dans la perspective des futures élections qui doivent se dérouler dès 2012.
« Il est évident que la Zanu-PF est en train de préparer la prochaine élection. Il est clair que nous entrons dans un scénario où la violence va se déchaîner », a-t-il ajouté.
« Nous resterons engagés pour la non-violence en dépit des provocations », a-t-il affirmé.
Morgan Tsvangirai avait accepté le poste de Premier ministre au terme d’un accord qui a évité un bain de sang au pays en 2008.
Près de trois ans plus tard, les deux partis campent sur leurs positions et ne parviennent toujours pas à s’entendre sur l’organisation d’élections, redoutées par ailleurs par la population.
Chaque scrutin au Zimbabwe depuis 2000 a été marqué par des violences, principalement contre des partisans de M. Tsvangirai.
AFP