Au moment où les Tripolitains tentent de reprendre une vie normale après huit mois de conflit, les problèmes de liquidité et de manque de main-d’oeuvre empêchent une réelle reprise de l’activité économique. La capitale a été « libérée » du joug de l’ancien régime depuis fin août. Mais les investisseurs étrangers tardent à revenir depuis leur départ en catastrophe au début de l’insurrection en Libye en février.
Les grues qui parsèment des dizaines de chantiers sont toujours à l’arrêt, et des milliers de Libyens toujours privés de travail et de salaires.
A la veille de la fête musulmane de l’Al-Idha, les Tripolitains forment de longues files d’attente devant les banques, pour réclamer une maigre partie de leurs dépôts.
Sur l’avenue Al-Joumhouraya, pas loin de l’ancienne résidence du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi, les vitres du bâtiment de la banque, criblées de balles, témoignent de la violence des combats ayant eu lieu en août.
« Ce n’est pas seulement un problème d’argent. Il n’y a personne pour remplacer les vitres. Toute la main-d’oeuvre est partie », déplore un des banquiers qui tente de faire patienter une cliente.
En août, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait indiqué que plus de 600.000 migrants avaient quitté le pays depuis le début de la crise.
Ismaïl, père de cinq enfants, explique ne pas être sûr de pouvoir acheter le mouton du sacrifice à l’occasion de l’Aïd Al-Idha.
« Les prix ont flambé et je n’ai pas accès à la totalité de mon argent sur mon compte. Si j’achète le mouton, je n’aurai plus d’argent pour le reste du mois », se plaint-il.
Amina El Badri, professeur d’anglais, n’a touché aucune paie pendant des mois. Et pour octobre, elle est encore loin du compte.
Les grues qui parsèment des dizaines de chantiers sont toujours à l’arrêt, et des milliers de Libyens toujours privés de travail et de salaires.
A la veille de la fête musulmane de l’Al-Idha, les Tripolitains forment de longues files d’attente devant les banques, pour réclamer une maigre partie de leurs dépôts.
Sur l’avenue Al-Joumhouraya, pas loin de l’ancienne résidence du dirigeant déchu Mouammar Kadhafi, les vitres du bâtiment de la banque, criblées de balles, témoignent de la violence des combats ayant eu lieu en août.
« Ce n’est pas seulement un problème d’argent. Il n’y a personne pour remplacer les vitres. Toute la main-d’oeuvre est partie », déplore un des banquiers qui tente de faire patienter une cliente.
En août, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait indiqué que plus de 600.000 migrants avaient quitté le pays depuis le début de la crise.
Ismaïl, père de cinq enfants, explique ne pas être sûr de pouvoir acheter le mouton du sacrifice à l’occasion de l’Aïd Al-Idha.
« Les prix ont flambé et je n’ai pas accès à la totalité de mon argent sur mon compte. Si j’achète le mouton, je n’aurai plus d’argent pour le reste du mois », se plaint-il.
Amina El Badri, professeur d’anglais, n’a touché aucune paie pendant des mois. Et pour octobre, elle est encore loin du compte.
« Oui, nous avons été payés pour octobre, mais pas tout le salaire, nous en avons seulement reçu une partie, seulement 750 dinars », soit 450 euros, à peine la moitié du salaire habituel, explique-t-elle.
Tout récemment, le vice-président du Conseil national de transition (CNT, issu de la rébellion), Abdel Hafidh Ghoga, a assuré que le problème de liquidité serait résolu dès que la confiance serait revenue entre les hommes d’affaires et les banques, sans toutefois proposer de solution.
Malgré le manque d’argent, la vie a repris dans la capitale et les embouteillages habituels se forment à nouveau, notamment sur l’avenue d’Al-Shat longeant la côte.
Durant des mois, la vie des Tripolitains a été rendue très difficile par les bombardements de l’Otan et les pénuries d’essence, couplées aux coupures d’électricité et d’eau.
Musique à fond, jeunes et familles retrouvent désormais le plaisir de faire des allers-retours dans le quartier résidentiel et commercial de Gargarech, où les boutiques de marques et les échoppes sont de nouveau ouvertes.
Le centre commercial de Souk Al-Thoulatha, le plus grand de Tripoli, a également rouvert ses portes depuis quelques semaines et ses étalages se remplissent petit à petit avec la reprise des importations.
Dans les embouteillages, longs de plusieurs kilomètres, les voitures de sport se mêlent aux pick-up armés des forces du CNT.
Même si quelques incidents ont été signalés ces derniers jours entre des brigades de révolutionnaires, les armes sont de moins en moins visibles dans la capitale et les tirs de joie, qui avaient fait plusieurs victimes, deviennent de plus en plus rares.
Tout récemment, le vice-président du Conseil national de transition (CNT, issu de la rébellion), Abdel Hafidh Ghoga, a assuré que le problème de liquidité serait résolu dès que la confiance serait revenue entre les hommes d’affaires et les banques, sans toutefois proposer de solution.
Malgré le manque d’argent, la vie a repris dans la capitale et les embouteillages habituels se forment à nouveau, notamment sur l’avenue d’Al-Shat longeant la côte.
Durant des mois, la vie des Tripolitains a été rendue très difficile par les bombardements de l’Otan et les pénuries d’essence, couplées aux coupures d’électricité et d’eau.
Musique à fond, jeunes et familles retrouvent désormais le plaisir de faire des allers-retours dans le quartier résidentiel et commercial de Gargarech, où les boutiques de marques et les échoppes sont de nouveau ouvertes.
Le centre commercial de Souk Al-Thoulatha, le plus grand de Tripoli, a également rouvert ses portes depuis quelques semaines et ses étalages se remplissent petit à petit avec la reprise des importations.
Dans les embouteillages, longs de plusieurs kilomètres, les voitures de sport se mêlent aux pick-up armés des forces du CNT.
Même si quelques incidents ont été signalés ces derniers jours entre des brigades de révolutionnaires, les armes sont de moins en moins visibles dans la capitale et les tirs de joie, qui avaient fait plusieurs victimes, deviennent de plus en plus rares.
AFP