lundi, octobre 14, 2024
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Libye: le CNT promet de juger les meurtriers de Kadhafi, fin du mandat de l’ONU

Libye: le CNT promet de juger les meurtriers de Kadhafi, fin du mandat de l'ONU
Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté jeudi la fin du mandat autorisant le recours à la force en Libye où les derniers fidèles de Kadhafi menacent toujours selon le CNT qui a promis de juger les meurtriers de l’ancien dirigeant, mort dans des circonstance floues. La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ordonne la fin de l’autorisation d’une zone d’exclusion aérienne et de toute action militaire pour protéger les civils à compter de 23H59 (heure libyenne) le 31 octobre.
Elle allège en outre l’embargo international sur les armes pour que le CNT puisse en acquérir pour assurer la sécurité nationale et met fin au gel des avoirs de compagnies pétrolières et de banques libyennes.
 L’Otan, qui a mené des frappes décisives dans la chute du colonel Mouammar Kadhafi, doit se réunir vendredi à Bruxelles pour déclarer formellement la fin des frappes aériennes en Libye qui durent depuis sept mois.

Libye: le CNT promet de juger les meurtriers de Kadhafi, fin du mandat de l'ONU
Selon une porte-parole du département d’Etat américain, des discussions sont cependant en cours avec le Conseil national de transition (CNT) sur un éventuel nouveau rôle pour l’Otan: contrôle des frontières, assistance pour la démobilisation des combattants ou la récupération des armes en circulation…
Mercredi, le chef d’état-major du Qatar, le général Hamad ben Ali al-Attiya, dont le pays a participé à la mission de l’Otan, avait indiqué qu’une autre coalition d’au moins 13 pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, verrait le jour pour superviser « l’entraînement des forces armées, la collecte des armes et l’intégration des rebelles au sein des institutions militaires ».
Face au tollé soulevé par la mort dans des circonstances floues de Mouammar Kadhafi après avoir été capturé vivant, le vice-président du CNT, Abdel Hafiz Ghoga, a assuré que les meurtriers de l’ancien dirigeant seraient poursuivis en justice.
 « Concernant Kadhafi, nous n’attendons pas qu’on nous le dise. Nous avons déjà ouvert une enquête. Le responsable de cela (le meurtre de Kadhafi), quel qu’il soit, sera jugé et bénéficiera d’un procès équitable ».

Libye: le CNT promet de juger les meurtriers de Kadhafi, fin du mandat de l'ONU
« Nous avons émis un code d’éthique concernant le traitement des prisonniers de guerre. Nous avions fait une déclaration affirmant que toute violation des droits de l’Homme ferait l’objet d’une enquête du CNT », a-t-il ajouté.
« Il y a eu certaines violations de la part de ceux qui sont malheureusement décrits comme étant des révolutionnaires. Je suis sûr que c’était un acte individuel et non pas un acte des révolutionnaires ou de l’armée nationale », a assuré M. Ghoga.
Les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi restent obscures, le nouveau pouvoir libyen martelant depuis le début la thèse d’un décès intervenu dans un échange de tirs, tandis que de nombreuses sources évoquent une exécution sommaire.
Le sort de son fils Seif al-Islam restait, lui, incertain alors que des sources des services de sécurité nigérienne et malienne ont affirmé que l’ancien chef des renseignements, Abdallah Al-Senoussi, était passé du Niger au Mali. La présence de Seif Al-Islam à ses côtés n’a pas été confirmée.
La Cour pénale internationale (CPI) a appelé mercredi le Niger à coopérer en vue de l’arrestation de Seif al-Islam et de M. Senoussi, rejetant les allégations selon lesquelles les deux hommes auraient l’intention de se livrer.
Selon le quotidien sud-africain Beeld, des mercenaires sud-africains se trouvaient toujours en Libye pour tenter d’exfiltrer Seif al-Islam. Un autre journal sud-africain avait déjà affirmé qu’une vingtaine de Sud-africains avaient participé à sa protection ces dernières semaines.
En Tunisie, l’ancien Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, emprisonné depuis un mois dans ce pays, devait être remis en liberté provisoire jeudi en attendant une décision sur son extradition vers la Libye, le 22 novembre, a annoncé son avocat à l’AFP.
Dans le même temps, la présence de très nombreux stocks d’armes et de munitions laissés sans surveillance en Libye inquiétait toujours la communauté internationale, qui redoute qu’ils tombent aux mains de réseaux terroristes et mettent en péril stabilité de la région.
Dans le désert à 120 km au sud de Syrte, un journaliste de l’AFP a constaté la présence d’un arsenal de dizaines de milliers de tonnes de munitions, dont l’accès était complètement libre.
Human Rights Watch a déploré « l’échec » du CNT à sécuriser ces stocks, en dépit de mises en garde répétées.
D’autre part, le dissident Ahmed al-Zubair Ahmed al-Sanoussi, 77 ans, dont 31 passés en prison, a reçu jeudi le prestigieux Prix Sakharov du Parlement européen, en même temps que quatre autres militants du Printemps arabe.

AFP

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