
« Les lignes rouges c’est encore une fois les libertés publiques, les droits de l’homme, les droits de la femme, de l’enfant et ça on ne pactisera jamais, jamais », a-t-il ajouté.
M. Marzouki a confirmé en conférence de presse que des consultations avaient été engagées avec Ennahda. « Nous avons dit aux islamistes que nous sommes attachés à notre identité arabo-musulmane mais que nous refusons l’exploitation de la religion comme moyen de dictature », a-t-il dit.
« Nous voulons un gouvernement d’unité dans lequel nous jouerons un rôle important pour des réformes significatives », a-t-il poursuivi.
« Nous sommes attachés aux valeurs de la démocratie et des droits de l’Homme », a-t-il souligné, ajoutant que son parti refuserait d’entrer dans « des batailles idéologiques » et allait « défendre les droits des ouvriers et de la femme ».
Ancien opposant à Ben Ali, Moncef Marzouki, ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, a longtemps vécu en exil en France.
Son parti CPR a réalisé un bon score aux élections de la Constituante, selon des résultats encore partiels. Il compte obtenir « 30 sièges », a précisé M. Marzouki.
Les Tunisiens étaient appelés dimanche à élire une assemblée constituante de 217 membres, qui sera chargée de rédiger une nouvelle constitution et de former un nouvel exécutif.
AFP