Le Premier ministre britannique David Cameron a demandé à avoir dès lundi les premiers résultats d’une enquête sur son ministre de la Défense Liam Fox, confronté samedi à de nouvelles accusations concernant le rôle officieux de l’un de ses amis dans les affaires gouvernementales. David Cameron, qui avait assuré plus tôt dans la matinée son « entière confiance » en Liam Fox, a demandé au plus haut fonctionnaire du pays, Gus O’Donnell, d’examiner les résultats de l’enquête du ministère de la Défense sur cette affaire et « de lui exposer ses conclusions lundi », a indiqué Downing Street.
Liam Fox, qui avait annoncé cette enquête jeudi soir, est attaqué depuis quelques jours pour avoir admis dans ses activités gouvernementales un ami proche dépourvu de fonctions officielles, Adam Werritty, 34 ans, ancien colocataire et témoin de mariage du ministre.
Samedi, plusieurs médias ont rapporté que M. Werritty avait organisé une rencontre en juin dans un hôtel à Dubaï entre le ministre et des hommes d’affaires désireux de vendre à l’armée britannique une technologie de cryptage des communications.
A Tripoli, où il était en visite vendredi et samedi, Liam Fox a expliqué à la BBC qu’il avait rencontré ces représentants de l’industrie militaire à Dubaï de façon inopinée alors qu’il revenait d’Afghanistan.
Il a jugé que les questions suscitées par cette affaire étaient « légitimes » et assuré qu’il « se plierait évidemment aux conclusions de l’enquête, quelles qu’elles soient ».
L’affaire a éclipsé sa première visite en Libye, où le ministre britannique s’est entretenu avec le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, et le ministre de la Défense Jalal al-Digheily. Il a annoncé une aide financière supplémentaire de Londres de 500.000 livres (580.000 euros) pour le Conseil national de transition (CNT), l’ex-rébellion qui a renversé le régime Kadhafi, et l’envoi de deux conseillers militaires britanniques de plus.
L’opposition travailliste a quant à elle demandé à Liam Fox de s’exprimer lundi devant la chambre des Communes. « Les accusations se multiplient. Il est temps d’arrêter d’esquiver et de commencer à répondre », a déclaré le député travailliste Jim Murphy.
Selon les journaux The Independent et Financial Times, qui citent le PDG du groupe Porton, Harvey Boulter, présent à la réunion à Dubaï, l’entretien a porté sur une technologie de cryptage des conversations que la société souhaitait vendre au ministère.
Selon le Financial Times, l’utilisation de cette technologie par les soldats britanniques en Afghanistan et par les combattants du nouveau régime libyen anti-Kadhafi a été évoquée lors de la réunion.
Liam Fox, qui avait annoncé cette enquête jeudi soir, est attaqué depuis quelques jours pour avoir admis dans ses activités gouvernementales un ami proche dépourvu de fonctions officielles, Adam Werritty, 34 ans, ancien colocataire et témoin de mariage du ministre.
Samedi, plusieurs médias ont rapporté que M. Werritty avait organisé une rencontre en juin dans un hôtel à Dubaï entre le ministre et des hommes d’affaires désireux de vendre à l’armée britannique une technologie de cryptage des communications.
A Tripoli, où il était en visite vendredi et samedi, Liam Fox a expliqué à la BBC qu’il avait rencontré ces représentants de l’industrie militaire à Dubaï de façon inopinée alors qu’il revenait d’Afghanistan.
Il a jugé que les questions suscitées par cette affaire étaient « légitimes » et assuré qu’il « se plierait évidemment aux conclusions de l’enquête, quelles qu’elles soient ».
L’affaire a éclipsé sa première visite en Libye, où le ministre britannique s’est entretenu avec le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, et le ministre de la Défense Jalal al-Digheily. Il a annoncé une aide financière supplémentaire de Londres de 500.000 livres (580.000 euros) pour le Conseil national de transition (CNT), l’ex-rébellion qui a renversé le régime Kadhafi, et l’envoi de deux conseillers militaires britanniques de plus.
L’opposition travailliste a quant à elle demandé à Liam Fox de s’exprimer lundi devant la chambre des Communes. « Les accusations se multiplient. Il est temps d’arrêter d’esquiver et de commencer à répondre », a déclaré le député travailliste Jim Murphy.
Selon les journaux The Independent et Financial Times, qui citent le PDG du groupe Porton, Harvey Boulter, présent à la réunion à Dubaï, l’entretien a porté sur une technologie de cryptage des conversations que la société souhaitait vendre au ministère.
Selon le Financial Times, l’utilisation de cette technologie par les soldats britanniques en Afghanistan et par les combattants du nouveau régime libyen anti-Kadhafi a été évoquée lors de la réunion.
DIASPORAS-NEWS —AFP