Très affaiblie, la "diva aux pieds nus" Cesaria Evora a tiré vendredi sa révérence à l’âge de 70 ans, confiant dans un émouvant entretien au Monde son désir de revenir au pays dans les plus brefs délais pour "réunir la famille". Dans un communiqué publié dans la matinée par sa maison de disques Lusafrica, "Cize" annonce qu’elle met fin à sa carrière et n’honorera pas les concerts qu’elle devait donner dans les prochaines semaines en Arménie, en Roumanie, en France, en Suisse et au Royaume-Uni.
La chanteuse souffre depuis longtemps de problèmes de santé. Ces dernières années, elle a subi plusieurs interventions chirurgicales, dont une opération à coeur ouvert, en mai 2010.
En avril dernier, elle était apparue très en forme sur la scène parisienne du Grand Rex. Mais quelques jours après avoir fêté son 70e anniversaire, le 27 août, elle est arrivée à Paris dans un "état de grande faiblesse", indique sa maison de disques.
"Je n’ai pas de force, pas d’énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant, je dois me reposer. Je regrette infiniment de devoir m’absenter pour cause de maladie, j’aurais voulu donner encore du plaisir à ceux qui m’ont suivie depuis si longtemps", dit-elle dans un entretien au Monde mis en ligne sur le site du quotidien.
"La vie continue, je suis venue vers vous, j’ai fait de mon mieux, j’ai eu une carrière que beaucoup aimeraient avoir", estime-t-elle.
La faute aux "batatinhas"
La chanteuse souffre depuis longtemps de problèmes de santé. Ces dernières années, elle a subi plusieurs interventions chirurgicales, dont une opération à coeur ouvert, en mai 2010.
En avril dernier, elle était apparue très en forme sur la scène parisienne du Grand Rex. Mais quelques jours après avoir fêté son 70e anniversaire, le 27 août, elle est arrivée à Paris dans un "état de grande faiblesse", indique sa maison de disques.
"Je n’ai pas de force, pas d’énergie. Je veux que vous disiez à mes fans : excusez-moi, mais maintenant, je dois me reposer. Je regrette infiniment de devoir m’absenter pour cause de maladie, j’aurais voulu donner encore du plaisir à ceux qui m’ont suivie depuis si longtemps", dit-elle dans un entretien au Monde mis en ligne sur le site du quotidien.
"La vie continue, je suis venue vers vous, j’ai fait de mon mieux, j’ai eu une carrière que beaucoup aimeraient avoir", estime-t-elle.
La faute aux "batatinhas"
La chanteuse rappelle qu’elle a "failli mourir en Australie", puis que son coeur a "flanché à Lisbonne", au gré de la vie itinérante qui l’a menée aux quatre coins du monde en 22 ans de carrière internationale.
Le grand public a découvert cette ancienne chanteuse des bars de Mindello, la capitale de l’île cap-verdienne de Sao Vicente, en 1992, grâce à la parution cette année-là de son troisième album, "Miss Perfumado", et de deux concerts triomphaux au Théâtre de la Ville à Paris.
Le succès, tardif pour une chanteuse alors déjà âgée de 50 ans, ne s’est jamais démenti, et s’est propagé à travers la planète.
Au Monde, qui décrit une femme "profondément affectée" mais qui parle par "rebonds blagueurs", Cesaria Evora assure que son coeur "va bien" et que ses cordes vocales sont "en bon état" d’après son médecin.
Comme une petite fille, la chanteuse confie que ses nouveaux soucis de santé sont dûs à l’abus de "batathinas", des chips portugaises dont la consommation lui était interdite en raison de son cholestérol élevé et de son coeur fragile.
"Un jour, cet été, une enfant est venue chez moi, elle avait un petit paquet de chips à la main. Je voulais les goûter, mais je n’osais pas lui demander. Quand elle est partie, j’ai demandé à Piroque d’aller m’en acheter. Le jour suivant, pareil, et ainsi de suite", avoue-t-elle.
"J’ai arrêté, mais je devrais en manger à nouveau pour voir si c’est vraiment ça qui m’a affaiblie", poursuit la diva, qui a cessé de boire il y a plusieurs années, mais continue d’allumer cigarette sur cigarette.
Après de nouveaux examens médicaux la semaine prochaine, Cesaria Evora compte désormais rentrer rapidement chez elle au Cap-Vert.
"Evidemment, où voudriez-vous que j’aille ? Je dois maintenant réunir la famille", dit-elle pudiquement au Monde.
Le grand public a découvert cette ancienne chanteuse des bars de Mindello, la capitale de l’île cap-verdienne de Sao Vicente, en 1992, grâce à la parution cette année-là de son troisième album, "Miss Perfumado", et de deux concerts triomphaux au Théâtre de la Ville à Paris.
Le succès, tardif pour une chanteuse alors déjà âgée de 50 ans, ne s’est jamais démenti, et s’est propagé à travers la planète.
Au Monde, qui décrit une femme "profondément affectée" mais qui parle par "rebonds blagueurs", Cesaria Evora assure que son coeur "va bien" et que ses cordes vocales sont "en bon état" d’après son médecin.
Comme une petite fille, la chanteuse confie que ses nouveaux soucis de santé sont dûs à l’abus de "batathinas", des chips portugaises dont la consommation lui était interdite en raison de son cholestérol élevé et de son coeur fragile.
"Un jour, cet été, une enfant est venue chez moi, elle avait un petit paquet de chips à la main. Je voulais les goûter, mais je n’osais pas lui demander. Quand elle est partie, j’ai demandé à Piroque d’aller m’en acheter. Le jour suivant, pareil, et ainsi de suite", avoue-t-elle.
"J’ai arrêté, mais je devrais en manger à nouveau pour voir si c’est vraiment ça qui m’a affaiblie", poursuit la diva, qui a cessé de boire il y a plusieurs années, mais continue d’allumer cigarette sur cigarette.
Après de nouveaux examens médicaux la semaine prochaine, Cesaria Evora compte désormais rentrer rapidement chez elle au Cap-Vert.
"Evidemment, où voudriez-vous que j’aille ? Je dois maintenant réunir la famille", dit-elle pudiquement au Monde.
Diasporas-News — AFP