Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, "doit présider dimanche après-midi une réunion interministérielle" pour aborder les évolutions financières dans son pays et la zone euro, selon ses services. Cette réunion a été convoquée après que M. Papandréou eut renoncé inopinément samedi à se rendre aux Nations unies à New York, en raison du climat négatif sur les marchés et des divergences au sein de la zone euro. Ce voyage a été annulé car "la semaine prochaine est cruciale", ont indiqué samedi les services du Premier ministre.
Une dizaine de ministres vont participer à la réunion dont celui des Finances, Evangélos Vénizélos, qui avait suivi les travaux de la réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro vendredi et samedi en Pologne. Des divergences entre les pays membres se sont manifestées lors de la réunion sur le second plan d’aide à Athènes.
D’un montant de 160 milliards d’euros, ce plan décidé le 21 juillet à Bruxelles est crucial pour éviter un défaut de paiement de la Grèce et protéger la zone euro d’un effet domino dans la crise de la dette, mais son application dépend du feu vert de chacun de 17 pays membres.
En outre, la Grèce attend d’ici à début octobre le feu vert de la troïka, les représentants de ses créanciers (l’UE, le FMI et la BCE), pour débloquer la sixième tranche, de 8 milliards d’euros, du premier prêt de 110 milliards d’euros accordé au pays en 2010.
Initialement prévue pour septembre, la décision sur ce versement a été reportée à octobre, a indiqué la zone euro qui ne cesse de réclamer à la Grèce, en retard dans l’application des mesures réclamées, d’accélérer le pas et de respecter ses objectifs budgétaires.
M. Vénizélos, cité dans un communiqué ministériel, a indiqué que "la situation était sérieuse" et que "l’annulation du voyage du Premier ministre n’était pas due à un danger économique (…) mais en raison de la nécessité de prendre des initiatives pour faire sortir le pays de cette pression".
La troïka avait quitté le pays le 2 septembre, mécontente de l’avancée de son plan de redressement, et la date de son retour dans le pays reste incertaine.
"Nous n’avons aucune marge de manoeuvre" budgétaire, a affirmé le porte-parole du gouvernement Ilias Mossialos dans un entretien paru dimanche dans le quotidien Kathimérini.
Il a appelé ses concitoyens "à un consensus national" et au respect de la récente mesure sur une nouvelle taxe sur l’immobilier qui a provoqué un tollé dans le pays mais qui, selon lui, "est nécessaire pour que le pays ne s’écroule pas".
Une dizaine de ministres vont participer à la réunion dont celui des Finances, Evangélos Vénizélos, qui avait suivi les travaux de la réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro vendredi et samedi en Pologne. Des divergences entre les pays membres se sont manifestées lors de la réunion sur le second plan d’aide à Athènes.
D’un montant de 160 milliards d’euros, ce plan décidé le 21 juillet à Bruxelles est crucial pour éviter un défaut de paiement de la Grèce et protéger la zone euro d’un effet domino dans la crise de la dette, mais son application dépend du feu vert de chacun de 17 pays membres.
En outre, la Grèce attend d’ici à début octobre le feu vert de la troïka, les représentants de ses créanciers (l’UE, le FMI et la BCE), pour débloquer la sixième tranche, de 8 milliards d’euros, du premier prêt de 110 milliards d’euros accordé au pays en 2010.
Initialement prévue pour septembre, la décision sur ce versement a été reportée à octobre, a indiqué la zone euro qui ne cesse de réclamer à la Grèce, en retard dans l’application des mesures réclamées, d’accélérer le pas et de respecter ses objectifs budgétaires.
M. Vénizélos, cité dans un communiqué ministériel, a indiqué que "la situation était sérieuse" et que "l’annulation du voyage du Premier ministre n’était pas due à un danger économique (…) mais en raison de la nécessité de prendre des initiatives pour faire sortir le pays de cette pression".
La troïka avait quitté le pays le 2 septembre, mécontente de l’avancée de son plan de redressement, et la date de son retour dans le pays reste incertaine.
"Nous n’avons aucune marge de manoeuvre" budgétaire, a affirmé le porte-parole du gouvernement Ilias Mossialos dans un entretien paru dimanche dans le quotidien Kathimérini.
Il a appelé ses concitoyens "à un consensus national" et au respect de la récente mesure sur une nouvelle taxe sur l’immobilier qui a provoqué un tollé dans le pays mais qui, selon lui, "est nécessaire pour que le pays ne s’écroule pas".
Diasporas-News –AFP